Kinshasa, 15 septembre 2022 (ACP).- Le président national de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) , Me Georges Kapiamba, a salué des avancées significatives enregistrées par la RDC, pour la mise en œuvre de ses engagements en matière des droits de l’homme, au cours d’un point de presse organisé à l’occasion de la célébration du 11ième anniversaire de sa structure à Kinshasa dans la commune de la Gombe.
Depuis l’avènement du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la magistrature suprême, explique-t-il, le gouvernement congolais enregistre à cela des exploits significatifs notamment, dans la lutte contre la corruption et la redynamisation de l’Inspection générale des finances (IGF).
Toutefois, l’ACAJ a déploré la reconduction désinvolte de tares jadis dénoncées et vivement condamnées tant au plan national qu’international.
Parlant de l’état de la gouvernance en République démocratique du Congo, il a fait savoir que la période comprise entre 2021-2022 est peu reluisante du fait que les tares du passé reviennent, avant de demander aux gouvernants actuels de rectifier le tir et surtout de faire mieux tout en étant l’antithèse du régime passé .
Par ailleurs, le président de l’ACAJ a rappelé que son organisation joue un rôle consistant d’une part de lancer des alertes en direction des décideurs sur des agissements contraires aux engagements vis-à-vis de leur serment et, d’autre part, de relever et encourager ce qu’il y a de positif dans la gouvernance de la cité.
Georges Kampiaba a souligné que l’ACAJ reste mobilisée pour que les gouvernants satisfassent les préoccupations du plus grand nombre.
Au demeurant, a-t-il dit, l’association comme mouvement citoyen n’est pas l’ennemie, encore moins une opposante à un quelconque système politique et social. Elle est tout simplement le porte-voix des sans voix car sa mission essentielle est de nourrir un contrôle citoyen sur la gestion du pays et d’en dénoncer les dérives et autres travers contraires à la bonne gouvernance, dévoile-t-il.
« De ses onze (11) ans de lutte, l’ACAJ aura milité pour l’avènement d’un État de droit, l’amélioration de la bonne gouvernance mais surtout la lutte contre la corruption », a-t-il précisé, invitant les institutions publiques à s’engager dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
ACP/KHM/ODM/CDN