Kinshasa, 17 juillet 2020(ACP).- L’analphabétisme constitue un obstacle majeur pour l’épanouissement de nombreuses filles qui n’ont pas eu l’occasion d’apprendre dès le bas âge des rudiments nécessaires au savoir-faire ni au savoir vivre, a indiqué Mme Bernadette Mujinga, responsable au complexe scolaire « Sublimité » dans la commune de Lemba ; lors d’un entretien vendredi avec l’ACP.
Pour Mme Mujinga, si jadis de nombreuses familles accordaient une priorité à la scolarisation des garçons, à ce jour la situation a changé et même évolué car les filles et leurs frères ont des chances égales pour être inscrits à l’école. Quitte à prouver devant le tableau noir ce dont on est capable.
Elle a même reconnu depuis belle lurette, les parents ont pris conscience de scolariser leurs filles à la lumière des réalités. En effet, on retrouve des femmes ministres, députées, ingénieures et entrepreneures qui défendent valablement leurs diplômes.
Il est intéressant que des parents se sont rendus compte que les filles qui ne sont pas passées par le banc de l’école éprouvent des difficultés énormes pour s’adapter à la société, se sentant souvent complexées contrairement à leurs collègues qui ont brisé ce sentiment d’infériorité après avoir côtoyé des garçons sur le banc de l’école.
Elle a recommandé à l’Etat de renforcer sa politique sur la scolarisation obligatoire des filles. ACP/Zng/ODM/ May/GGk