Kinshasa, 1er mars 2022 (ACP).- Le ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et solidarité nationale, Modeste Muting Mutuishayi, a lancé officiellement mardi, dans la commune de la N’séle, la phase 3 du projet d’atténuation de l’impact socio-économique de la Covid-19 dans la zone de santé de la N’sele, afin d’améliorer l’accès d’un nombre encore plus important des populations vulnérables aux services sociaux de base notamment l’éducation et la santé.
Devant l’assistance, le ministre Mutinga a indiqué que ce projet de transfert monétaire de la N’sele ainsi que d’autres en cours sont entrain d’aider la RDC à jeter les bases d’un système de protection sociale des groupes vulnérables adaptés aux chocs, avant d’ajouter qu’il adhère totalement à l’un des objectifs majeurs de ces projets qui consiste à renforcer les capacités de son ministère dans la conception, le pilotage et la mise en œuvre des projets des filets sociaux.
Dans son mot de circonstance, le ministre conseiller et chef de la section coopération de l’Ambassade de la Belgique en RDC, Meersschaert, a mis un accent particulier sur l’engagement de la Belgique à œuvrer pour que les plus vulnérables durement touchés par les effets secondaires de la Covid-19 soient pris en charge.
Raison pour laquelle, a-t-il précisé, la Belgique est déterminée afin que ce projet ait un lien l’accès aux services sociaux de base et la mise en place des activités productives pour les ménages.
Il a, à cette occasion, encouragé le ministre des affaires sociales, Actions humanitaires et solidarité nationale, à capitaliser le volet structurel prévu dans le projet de la N’sele en rapport avec le renforcement des capacités du gouvernement en vue de mettre en place un système de protection sociale.
M. Beigbeder, représentant de l’UNICEF, a, pour sa part, rappelé à l’assistance les objectifs de ce projet visant à lutter notamment contre la pauvreté et la vulnérabilité en consolidant les acquis obtenus durant les phases 1ère et la 2ème, mettre en place et tester une approche de filet social avec des outils et des systèmes prêts afin de développer et documenter un modèle d’intervention sensible au genre et à la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels.
De son coté, la représentante du Programme alimentaire mondial (PAM), Natacha, a affirmé que les différents partenaires impliqués dans ce projet et le gouvernement ont jeté les bases d’un système de protection sociale qui fournit aux communautés locales des transferts monétaires pour une période de 3ans.
Pour elle, ce projet de manière fondamentale va au delà de la Nsele et devient potentiellement un modèle à répliquer en RDC et ailleurs où l’on trouve l’insécurité alimentaire dans les contextes urbains. Selon elle, ce projet démontre comment chacun des partenaires a porté des contributions pour améliorer les conditions de vie de population vulnérable.
ACP/ODM/Thd/MNI