Kinshasa, 31 mars 2021 (ACP).- Mme Mavumba Nduli, cheffe de travaux à l’Institut Supérieur Pédagogique et Technique(ISPT) de la commune de la Gombe, a fait savoir mercredi la nécessité pour celle-ci de s’approprier le numérique pour se voir alléger certaines tâches, lors d’une conférence sur «l’impact du numérique dans la vie professionnelle», animée dans le cadre de la clôture de l’édition 2021 du mois de mars dédié à la femme.«Le numérique facilite l’accès à l’information et aux données utiles à la matérialisation de certains objectifs notamment dans les domaines domestique, économique et scientifique», a-t-elle dit, avant d’illustrer ses arguments avec la facilitation d’obtenir des vivres d’une alimentation à partir du téléphone.
Cela vaut aussi pour la passation des commandes et la livraison des marchandises pour les opérateurs économiques, la recherche pour les étudiants et les chercheurs avec l’avantage d’être à moindre coût, sans dépenser assez d’énergie physique.
Mme Mavumba a, par ailleurs suggéré aux dirigeants des ministères du Genre et des Affaires sociales, des enseignements à programmer à travers un apprentissage suivi de la mise en œuvre du numérique, une campagne de vulgarisation accrue de vulgarisation de cet outil de communication, surtout en ce moment de la COVID-19 exigeant souvent le confinement.
Proposition d’une campagne de vulgarisation des gestes barrières
Face à la banalisation jusqu’à ce jour des gestes barrières, Mme Mavumba a proposé aux décideurs du pays de programmer une campagne de vulgarisation des gestes barrières à travers le numérique, recommandant que celle-ci soit articulée en deux phases.
Il s’agit d’abord, de l’illustration des dégâts de la pandémie de coronavirus dans certains pays en ces temps précis suivi dans la seconde phase, de la démonstration aux populations congolaises dans leur ensemble, sur l’éventualité de la transposition des ravages de la Covid-19 chez elles. D’où l’obligation de respecter et de pratiquer tous les moyens préventifs, y compris le vaccin prôné par l’Organisation mondiale de la santé(OMS).
Elle a indiqué, à cet effet, l’intérêt de sensibiliser, en priorité, les femmes à leur importance dans la vie sociale, les former dans le numérique de façon qu’elles s’en servent pour éduquer leurs proches face aux dangers du coronavirus voire de la pauvreté qui en découle au vu de la paralysie de l’économie qui en est le corollaire.
La cheffe de travaux a salué, enfin, les efforts déployés par ses paires dans différents domaines de la vie pour façonner, en rapport avec le thème de la JIF/2021, la résistance à la pandémie du siècle et pour se reconstruire une image nouvelle de la vie prudentielle en ce temps de la COVID-19. ACP/Kayu/KJI