Kinshasa, 14 juillet 2024 (ACP).- L’autonomisation des femmes a été présentée comme l’un des moyens pour atteindre l’égalité des chances en République démocratique du Congo, dans un entretien samedi à Kinshasa avec une actrice sociale.
« Les femmes doivent travailler main dans la main pour être indépendantes, en vue de se prendre en charge sur le plan économique, politique, social et intellectuel. Pour cela, l’autonomisation est l’un des moyens pour atteindre l’égalité des chances», a déclaré Marguerite Muntisumu, initiatrice du mouvement des femmes unies pour le changement (Mfuc).
Selon Mme Muntisumu, le travail permet de mettre fin à la pauvreté. Il donne une croissance économique durable. Raison pour laquelle les femmes et les filles peuvent s’inscrire à des formations dans divers domaines tels que la coupe et couture, l’hôtellerie et l’esthétique. Ceci, dans le but de devenir autonome et de vivre une indépendance financière.
Par ailleurs, elle a fait savoir que pour atteindre cet objectif, le gouvernement doit veiller à l’éducation de la jeune fille, futur femme de demain afin de la sortir de la pauvreté.
« Nous reconnaissons d’énormes progrès du gouvernement congolais pour la promotion des droits des femmes et d’égalités des sexes sur le plan juridiques ».
Nécessité de vulgariser les lois sur l’équité du genre
Mme Muntisumu a souligné la nécessité de vulgariser certaines lois en rapport avec l’équité du genre.
« Le gouvernement avait adopté une série des lois pour l’équité du genre afin d’éradiquer les violences basées sur le genre (VBG) dans les familles et les communautés. Il faudra, non seulement prendre des mesures pour l’application effective des lois mais également, les vulgariser auprès de la jeunesse », a-t-elle indiqué.
« Le combat contre les inégalités du genre doivent commencer désormais au sein de chaque famille, des universités, des écoles et des communautés », a-t-elle martelé, avant de conclure que l’égalité du genre et l’autonomisation des femmes sont également possibles grâce aux formations qu’elles bénéficient. D’où l’importance d’investir dans l’éducation de la jeune fille. ACP/C.L.