Kenge, 15 août 2021 (ACP).- Le député national Modeste Kazwazwa Ubite, élu de la circonscription de Kenge, dans la province du Kwango a, au cours de la célébration de la journée internationale de la Jeunesse au Kwango organisée par le Parlement des Jeunes de cette province, fustigé samedi les antivaleurs qui empêchent le développement de la jeunesse dans cette entité.
Abordant le thème, « les armes de destruction de la jeunesse », l’élu de Kenge Ville a indiqué que si la jeunesse ne se développe pas c’est parce qu’il y a manque de la conscience individuelle et collective, car selon lui à Kenge les gens ne vivent pas en association. Celles qui sont créées ne visent que l’intérêt individuel et non communautaire.
Pointant la politique du doigt, le député Kazwazwa a signalé qu’elle ne joue pas son vrai rôle de la sensibilisation de la population à la gestion de la chose publique.
« Les jeunes n’adhèrent dans les partis politiques pour trouver un emploi et non pour connaitre les idéaux et les intérioriser pourtant, ces idéaux communient avec la volonté de la population afin d’en tirer satisfaction.
De son côté, le pasteur Patience Madilu Matondo s’est focalisé sur le thème « la jeunesse et développement », à la fin il a invité les jeunes à prendre une conscience responsable pour briser les chaines qui bloquent le décollage de la province du Kwango. Il les a plus encouragés au travail et à l’entrepreneuriat.
Pour le Prof Placide Mabaka qui s’est attelé sur « la jeunesse libre et engagée », a amené cette frange de la population Kwangolaise à rechercher de manière permanente de la liberté, responsable du développement et du bien-être de la province et agir pour l’intérêt commun des membres de la communauté.
Pour finir, le président du Parlement des Jeunes du Kwango, Patrick Kibelo Tatamene, a précisé que la province du Kwango est en retard sur plusieurs plans. «La célébration de cette journée internationale de la jeunesse a marquera un nouvel élan dans la façon de faire de la jeunesse pour qu’elle aboutisse à son développement intégral.
Pour Patrick Kibelo, les jeunes ont compris à l’issue de différentes interventions que le développement est d’abord mental avant de se concrétiser matériellement, il est aussi une affaire collective. «Les églises doivent s’assumer en contribuant efficacement à l’encadrement de la jeunesse qui doit aussi éviter les antivaleurs comme le tribalisme, la corruption le banditisme urbain, le voyoutisme et les dépravations des mœurs», a-t-il conclu. ACP/CL/Awa