Kinshasa, 02 septembre 2021 (ACP).- Le groupe de plaidoyer mis en place par l’ONG « Afia mama », en collaboration avec les organisations intervenant dans la prise en charge des survivants des violences basées sur le genre (VBG), a plaidé à l’issue d’un atelier organisé récemment dans la maison de France, dans la commune de Gombe, en faveur de l’indemnisation des victimes des VBG en République Démocratique du Congo (RDC), renseigne un document de cette structure parvenu jeudi à l’ACP.
Cet atelier, précise la source, avait pour objectif principal de contribuer à l’augmentation du budget en faveur de la création du fonds d’indemnisation des survivants des VBG.
Plusieurs autres objectifs spécifiques étaient poursuivis dans ces assises, notamment l’état de lieu du processus d’adaptation du projet de loi portant organisation de l’aide légale, l’échange pour la réparation des dommages et les opportunités du plaidoyer.
Selon la chargée de projet de cette structure, Astrid Tambwe, les éléments de l’état de lieu permettront de constituer un cahier de charge ou un argumentaire pour solliciter la création du fonds d’indemnisation des victimes des VBG.
Pour sa part, M. Isaac Katambay, spécialiste en égalité homme-femme au projet « PSAT » de la Coopération canadienne, a fait savoir que la politique d’aide internationale du Canada met l’accent sur les droits des femmes, l’élimination des VBG et l’avancement de l’égalité de genre en RDC.
De son côté, Mme Sylvette Balungwe Munyerenkana, officiant des droits de la femme au Centre Carter, a encouragé le groupe de plaidoyer à bien poursuivre ce processus rassurant à cet effet l’appui et l’accompagnement du Centre Carter dans le renforcement du pouvoir des femmes.
Un lobbying fort pour ce plaidoyer
Par ailleurs, la Présidente du comité de pilotage du programme « voix et leadership des femmes », Marie-Madeleine Kalala, a émis le vœu d’accompagner également ce groupe de plaidoyer pour un lobbying fort afin d’atteindre son objectif.
La directrice exécutive de « Afia Mama », Anna Modi a, quant à elle, remercié les partenaires ayant appuyé ce projet, soulignant que c’est en travaillant ensemble, qu’elles parviendront à construire des actions qui vont amplifier la voix des femmes.
« Le changement est une affaire de tous et les participants à ces assises doivent s’impliquer davantage pour trouver des moyens solides susceptibles de construire le leadership de la femme congolaise », a-t-elle conclu. ACP/Zng/nig/Mni