Le ministre des Droits humains indigné par l’insécurité persistante au Kongo Central

Kinshasa, 04 novembre 2021 (ACP).- Le ministre des Droits humains, Albert-Fabrice Puela s’est dit indigné de l’insécurité qui sévit dans la province du Kongo Central où il ne se passe pas un seul jour sans que la population, surtout de la ville de Matadi, soit victime des vols à l’arrachée, des rackets, des braquages et des tueries de la part des inciviques non autrement identifiés, renseigne un document de la cellule de communication du cabinet du ministre dont une copie est parvenue jeudi à l’ACP.

M. Puela s’est insurgé contre l’insécurité non seulement à Matadi, mais dans tout le Kongo Central, indiquant que 18 personnes parmi lesquelles des cambistes, des douaniers, des déclarants en douanes, des vendeuses des bijoux et des opérateurs de la monnaie électronique ont déjà trouvé la mort suite à cette insécurité.

Les plus visés sont les cambistes, a-t-il fait savoir, illustrant ce cas  par l’un d’eux appelé Désiré Lifyeni, qui a été crapuleusement abattu chez lui à Nkala-Nkala à Matadi, le 6 octobre dernier.

« Aux veuves et aux orphelins de mes compatriotes les cambistes, je leur présente mes condoléances ainsi qu’à leurs proches. La plupart, ce sont des gens que je connais, ce sont mes électeurs et c’est ce qui me fait le plus mal. Que Dieu nous fasse grâce pour qu’à mon prochain séjour à Matadi, je rencontre la corporation des cambistes pour que je leur présente mes condoléances comme il se doit. Je suis de cœur avec ces compatriotes », a compati  le ministre Puela.

Face à cette situation, il a encouragé les autorités à prendre leur responsabilité en mains afin que la ville de Matadi qualifiée d’oasis de paix, recouvre son image d’antan. ACP/ZNG/RNL/Fmb/MNI/SGB/TKM/MNN

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