Kinshasa, 18 décembre 2024 (ACP).- Le respect des droits des femmes a été préconisé comme étant la solution et le moyen d’abolir les violences basées sur le genre (VBG), dans un entretien avec une actrice social, mercredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« La solution à l’égard des violences faites aux femmes c’est le respect des droits de la femme qui sont aussi les droits humains, c’est-à-dire, l’application du cadre légal existant en faveur de lutte contre les violences aiderait à abolir les VBG en RDC », a déclaré Anne Kitoga, coordonnatrice nationale du Secrétariat technique national 2250.
« Au-delà du cadre légal existant qui devrait obligatoirement être observé, il y a aujourd’hui beaucoup des thématiques qui sont développées pour favoriser le respect et l’élimination des violences faites, notamment, à la femmes. La masculinité positive est un concept essentiel dans cette lutte. Elle consiste à placer l’homme masculin au centre du respect des droits de la femme», a-t-elle ajouté.
Pour réussir la promotion des droits de la femme, cette défenseure des droits humains a appelé à corriger les mauvaises pratiques avec de bons exemples développés par d’autres nations africaines.
« Nous avons le men to men qui est développée dans les pays Est-Afrique et met en avant les hommes entre eux pour se sensibiliser au respect de la femme, de ses droits et la parentalité positive justement pour corriger au sein des familles les inégalités entre filles et garçons. En tant qu’activiste des droits de la femme, nous pensons que nous allons y arriver », a renchéri Mme Kitoga.
Elle a par ailleurs, encouragé les femmes à porter plainte en cas d’abus dans une société patriarcale où les normes sociales priment en faveur de l’homme pour la plupart. « Les violences ne sont pas que conjugales, nous parlons aussi des violences verbales ou/et sexuelles en milieu professionnel pouvant entraver l’avancement des femmes. C’est pourquoi j’interpelle les femmes et filles de mon pays apprenons à dénoncer lorsque nous sommes victimes de quelconques violences en société pour notre respect » a-t-elle martelé.
Rappelons que la femme congolaise est protégée par la loi n° 15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité, spécifiquement dans son article 25 qui prône le respect de sa vie, de son intégrité physique et à la sécurité de sa personne. Toutes les formes d’exploitation, de punition et de traitement inhumain ou dégradant sont interdites. ACP/