Kisangani, 22 décembre 2021 (ACP.).– Le coordonnateur provincial du Programme national de lutte contre le Sida (PNLS), Dr Aloïs Olinda Loku, a déclaré que le taux de prévalence du VIH/Sida chez les femmes enceintes est passé de 4% à 0,4%.
Il l’a révélé lundi lors du lancement des activités de la 33ème Journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida (JMS). Pour lui, cette prévalence se révèle depuis quatre (4) ans, soit de 2017 à 2020.
Dr Aloïs Olinda a salué le fait que les activités de VIH/Sida sont intégrées dans toutes les zones de santé. Bien que la couverture de ces structures reste faible, a-t-il ajouté, précisant que le nombre de personnes vivants avec le VIH (PVV) sous les antirétroviraux (ARV) a diminué. Cela, a fait savoir le coordonnateur de PNLS, grâce à l’application de plusieurs stratégies innovantes. Il s’agit notamment de la stratégie médecin-traité, le renforcement de capacité par le suivi, la supervision et le coaching de prestataires.
Par ailleurs, Dr Alois Olinda, a indiqué que beaucoup de défis restent à relever pour ne pas compromettre la lutte dans la Province de la Tshopo en particulier et la RDC en général. Cela, en termes de couverture universelle de la prise en charge pédiatrique.
L’approvisionnement en ARV pédiatrique pose encore problème il y a de cela trois ans. Les enfants nés des mères séropositives ne sont pas soignés. « Il y aussi l’insuffisance des ressources par rapport aux besoins et à la réduction du financement.
Le problème d’ordre logistique dans le transport des échantillons et intrants, la persistance de la discrimination des PVV », a conclu le coordonnateur de PNLS.
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