Le travail en synergie recommandé aux organisations féminines pour l’autonomisation de la femme

Kinshasa, 28 mars 2025 (ACP).- Le travail en synergie a été retenu jeudi parmi les recommandations faites aux organisations féminines de la société civile (OFSC) pour relever les défis de l’autonomisation de la femme, lors de la clôture de l’atelier de consultation des experts à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).  « Au cours de ces trois jours d’atelier de consultation, nous avons recommandé aux associations féminines le travail en synergie, s’organiser davantage, (…) pour relever les défis, surmonter ensemble les difficultés pour autonomiser la femme dans tous les domaines », a déclaré Mme Faida Mwangilwa, responsable du projet du forum des organisations féminines de la société civile (OFSC). « Nous tenons à professionnaliser les femmes tout en mobilisant autant de ressources pour leur permettre de travailler la question de protection de la femme surtout dans notre Etat qui connaît des guerres ou des rébellions. Nous devons travailler avec les membres de la communauté à tous les niveaux pour la paix durable », a-t-elle ajouté. Elle a fait savoir que les OFSC se sont engagées à trouver des voies de sortie pour l’autonomisation de la femme. « Nous nous sommes engagées à trouver des voies de sortie pour avoir un noyau qui puisse travailler ensemble main dans la main et conduire les travaux du processus jusqu’à la tenue du 3ème forum des femmes de la société civile », a-t-elle indiqué.  Mme Mwangilwa a fait savoir que la prochaine étape sera la présentation de la feuille de route établie au cours de ces assises auprès du ministère du Genre. « Nous voulons vraiment un dialogue social constructif des organisations féminines et partie étatique. On ne peut pas résoudre seul tous les problèmes qui sont les nôtres comme organisation féminine dans la société civile. Nous devons le faire ensemble avec les institutions. Le travail que réalise les organisations à la base c’est un travail qui concourt d’ailleurs au mandat de l’Etat, des institutions étatiques, mais il faut aussi obtenir leur appui », a-t-elle expliqué. Mme Mwangilwa, également consultante en genre, a relevé qu’au cours de ces travaux, il était aussi question de se mettre d’accord sur un plan de renforcement des capacités des organisations féminines de la société civile pour qu’elles puissent influencer les politiques publiques. Elle a, par ailleurs, souligné qu’Il y a la digitalisation ou les nouvelles technologies de l’information et de la communication que doivent maîtriser les femmes. « Aujourd’hui, vous ne pouvez rien réussir sans la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC). Elles constituent des bases et de ressources économiques qui peuvent aider les femmes à réaliser les exploits en termes d’impact et des actions des femmes sur la vie des communautés », a-t-elle martelé. « On doit donc apprendre à construire la confiance entre nous mais surtout avoir un esprit de transparence pour impliquer, intégrer tout le monde de la base comme au sommet, donc c’est une autre nouvelle page de l’histoire que nous ouvrons avec la localisation ou la revitalisation de la commission de la condition de la femme », a-t-elle renchéri.

L’inclusion des femmes saluée

Pour sa part, Mme Anna-Jacquie Kitoga, coordonnatrice du secrétariat technique national de la résolution 2250, qui a pris la parole au nom de toutes les participantes, a salué l’inclusion des femmes et jeunes pendant ces travaux de trois jours. « Nous félicitons l’initiative d’inclusion femmes et jeunes pendant ces trois jours où nous avons travaillé sur des sujets qui font avancer le travail des femmes et favorisent la participation de celles-ci dans la société », a-t-elle déclaré. « Il est important pour nous de ressortir ses côtés intergénérationnels qui a animé cet atelier et ce qui nous et ce que nous espérons de plus c’est que à la sortie de ces travaux qui est notre feuille de route soit prise en compte pour que nous puissions arriver à des résultats que nous nous sommes assignés », a-t-elle dit. Signalons que cet atelier s’est tenu pendant trois jours était une réunion technique, dans le but d’examiner la mise en œuvre des recommandations principales retenues dans les précédents forums. Cette activité avait réuni un échantillon de 30 experts venant de différentes organisations féminines et plateforme avec l’appui de l’Onu- Femmes. ACP/ 

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