Kinshasa, 18 janvier 2024 (ACP).- Le manque de financement a été l’un des facteurs à la base du faible résultat obtenu par les femmes aux élections législatives nationales du 20 décembre 2023, en République démocratique du Congo (RDC), a soutenu jeudi une actrice politique à Kinshasa.
« Le manque de financement a été l’un des facteurs importants du faible taux des résultats obtenus par les femmes aux élections législatives nationales, afin de se rivaliser aux hommes pour remporter plus de sièges », a déclaré Merveille Mulamba, cadre du parti politique Dynamique Congo uni (DCU).
Et d’ajouter, « L’absence d’une bonne préparation a été aussi fatale pour un bon nombre de candidates ». « Les élections ne se préparent pas la veille mais, c’est un processus qui commence déjà le début de la législature si on veut espérer renverser les tendances », a-t-elle souligné. Elle a, tout de même, reconnu une petite avancée enregistrée par rapport aux législatives de 2018.
« 65 femmes ont été proclamées élues par la CENI, soit 14%. Ceci est une petite avancée par rapport à 2018 », a-t-elle dit que cela prouve à suffisance la volonté et la détermination des femmes à prendre désormais part à la gestion de la chose publique. Par ailleurs, elle a salué la participation massive des femmes dans ce processus, avant de féliciter les élues.
« C’est ici l’occasion pour moi de remercier toutes les femmes qui ont pris part à ce processus et aussi celles qui ont été élues », a indiqué Me Mulamba.
Elle a saisi l’occasion pour appeler les femmes à s’impliquer davantage au processus électoral en cours afin d’arracher plus des sièges aux sénatoriales à venir. Notez que les femmes ont obtenu 65 sièges contre 412 aux hommes sur 477 sièges, selon les résultats provisoires des législatives nationales publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
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