Goma, 24 novembre 2022 (ACP).- Une dizaine d’organisations membres du réseau interprovincial des femmes et filles, défenseures des droits des femmes ont interpellé jeudi les autorités à prendre des mesures pour lutter contre les violences conjugales et domestiques. « Les violences conjugales ont affecté au plus haut plan les enfants qui sont également des victimes directes et dont l’avenir est devenu hypothétique. Les violences conjugales et/ou domestiques ont perturbé l’ordre public et doivent être sanctionnées par la loi et des textes juridiques. Le silence des autorités de la RDC est une parole d’injustice et ce silence est coupable », précise la déclaration lue à l’issue des travaux qui se sont déroulés du 21 au 24 novembre à Goma, dans la province du Nord-Kivu.
Pour ces organisations parmi lesquelles on compte Sautiya Mama Mukongomani, AFEM, Caucus des Femmes congolaises pour la paix du Sud Kivu, tout est parti du constat selon lequel, ces violences conjugales sont oubliées par les autorités alors qu’elles laissent beaucoup de séquelles dans la vie des femmes.
Elles ont soutenu l’avant-projet de loi portant prévention et répression des violences basées sur le genre ainsi que les initiatives d’édit, sont une des réponses aux actes de violences conjugales dont les femmes sont les premières victimes. « Les arrêtés, les édits et l’avant-projet de loi portant prévention et répression des violences basées sur le genre (VBG) nécessitent d’être reçus, votés, promulgués et mis en application », ont recommandé les participantes. ACP/ODM