Kinshasa, 06 avril 2021 (ACP).- Des enseignantes de l’Institut supérieur des arts et métiers (ISAM) situé dans la commune de la Gombe ont plaidé, en réaction aux préoccupations soulevées lundi par l’ACP, pour la vulgarisation de l’esprit de l’édition 2021 de la « Journée internationale de la femme (JIF), au cours de laquelle nombreux thèmes ont été développés.
Selon une source proche de cet établissement d’enseignement supérieur, certaines enseignantes ont trouvé dans l’appropriation du numérique, une manière pour les femmes congolaises de ne pas être complexées par rapport, non seulement aux hommes, mais aussi, aux consœurs d’autres cieux dits développés. Ceci vaut dans la recherche scientifique et technologique comme dans l’accomplissement d’autres tâches administratives.
Ces femmes ont demandé au gouvernement congolais de leur donner des opportunités pour acquérir des appareils cellulaires à vil prix, des ordinateurs et des écrans géants qu’il faut aussi disponibiliser à tous les niveaux d’enseignement mêmes dans la brousse, estimant que c’est à ce prix que les filles congolaises seront hissées au bon rang dans la mondialisation.
JIF : hier, aujourd’hui et demain
La même source donnant l’historique de la journée de la femme, a indiqué que hier, la JIF était considérée comme une occasion pour les femmes de se régaler et de se défouler, portant, selon les structures auxquelles l’on appartient, des pagnes uniformes. Ces festivités allait parfois jusqu’à créer des problèmes dans des ménages où des conjoints se voyaient ridiculiser.
Aujourd’hui, la JIF est devenue plus une opportunité offerte aux femmes sages et intellectuelles de réfléchir sur leur condition, de promouvoir ainsi que de défendre leurs droits spécifiques et de participer aux diverses instances de prise de décisions.
Demain, il va falloir que les jeunes emboîtent le pas des femmes leaders du moment dans le but d’atteindre l’objectif de la parité homme-femme concernant la gouvernance des familles et des institutions publiques. ACP/