Lubumbashi, 23 février 2022 (ACP).- Le coordonnateur de l’ONG Mbou mon tour(MMT) Lubumbashi, l’ingénieur agronome Yannick Ngando, a invité mercredi les femmes agricultrices à promouvoir les pratiques agro-écologiques en vue de lutter contre le réchauffement climatique.
C’était au cours d’une campagne de sensibilisation organisée par l’ONG MMT au site de Kinsevere, à Lubumbashi.
Cette activité a été organisée en marge du mois de la femme qui pointe à l’horizon, et dont l’un des thèmes de référence porte sur le changement climatique et la réduction des risques sanitaires environnementaux.
A cet effet, ces femmes ont été informées sur les avantages des pratiques agro-écologiques sur le plan environnemental, et économique.
L’agriculture écologique n’utilise pas les intrants chimiques de synthèse importés très coûteux et qui contiennent des substances nocives à la santé humaine polluant ainsi l’environnement puis perturbant le climat, a indiqué l’ingénieur Yannick Ngando.
Par contre, l’agriculture écologique valorise la matière organique disponible en majorité et par ses qualités naturelles, les produits issus de ce système sont vendu deux fois plus cher que ceux issus de l’agriculture chimique.
En outre, l’agriculture écologique, par ses pratiques protège l’environnement et favorise le maintien du climat a-t-il ajouté.
Signalons que, plus de 30 femmes agricultrices ont été suffisamment instruites sur cette nouvelle approche de l’agriculture biologique qui est très rentable et salutaire à la préservation de l’environnement.
Les femmes agricultrices inquiètes de la concurrence déloyale des produits importés
Par ailleurs, les femmes agricultrices ont manifestés leur inquiétude en rapport avec la concurrence déloyale des produits importés plus particulièrement de la Zambie car ces produits coûtent moins cher que ceux produits localement.
À cet effet, le coordonnateur Yannick Ngando a donné des amples orientations à ses femmes en vue d’accroître la production pour faire face à cette concurrence.
Il a rassuré aux femmes agricultrices qu’une politique douanière sera mise en place incessamment par le gouvernement provincial en vue de lutter contre la concurrence déloyale des produits importés sur le marché local étant donné que cette stratégie consiste à augmenter progressivement la taxe sur les produits alimentaires importés en vue de promouvoir la production et consommation locale.
Yannick Ngando a, affirmé que les produits alimentaires importés coûteront plus cher que ceux produits localement et cela, dans le but de l’autonomisation des agriculteurs en général et en particulier des femmes agricultrices. ACP/Kayu/OB/KJI/NKV
