Kinshasa, 12 mars 2023 (ACP).- Les femmes congolaises ont été invitées dimanche à redorer leur image en créant ainsi la classe sociale et économique moyenne par l’entrepreneuriat, au cours d’une conférence-débat organisée par la Dynamique des jeunes pour le changement (DYJEC), à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« La responsabilité des femmes congolaises est une priorité face aux enjeux de l’heure actuelle. D’où il est temps pour la femme de se prendre en charge et d’être à la hauteur de toute circonstance », a déclaré la présidente de la ligue des femmes nationale, Béa Kasoki, en marge de la célébration de la JIF /2023.
« Promouvoir la formation et l’émancipation de la femme qui est un atout pour la dynamique des jeunes pour le changement afin qu’homme, femme, jeune, vieillard s’unissent pour la concrétisation du rêve d’un Congo Uni, fort et prospère », a-t-elle fait savoir.
« Les objectifs poursuivis de cette conférence-débat sont notamment, promouvoir la jeunesse, la formation et l’émancipation de la femme, l’éducation civique et morale ainsi que la lutte contre l’insécurité, contre la violence faite à la femme et contre les antis-valeurs », a souligné Mme Kasoki.
Elle a, par ailleurs, soutenu que la femme doit être participative, éveillée et doit aussi s’investir pour une meilleure autonomisation dans la paix et l’épanouissement.
La participation de la femme, un socle pour le développement d’un pays
Le coordonnateur de la DYJEC, Dr Mulumba Nkelenda a, à cette même occasion, souligné qu’aucun développement ne peut être effectif sans le respect des droits de la femme.
« La participation de la femme dans la gouvernance de la » Res publica » demeure certainement un socle de développement dans un pays. J’invite la femme à prendre conscience de ses responsabilités en tant qu’actrice du changement et non une actrice plaintive », a-t-précisé.
Le coordonnateur de la DYJEC a, à cet effet, expliqué que la journée du 8 mars ne marque pas forcément la lutte menée pour l’émergence et l’émancipation de la femme mais aussi, elle marque la situation désastreuse et catastrophique que traversent les femmes congolaises dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
D’où, le monde à besoin de deux énergies et forces, celle féministe et masculine pour la cristallisation du pays, a-t-il conclu.
ACP/KHM/ODM