Kinshasa, 20 août 2024 (ACP).- Les femmes de la République démocratique du Congo ont été recommandées de privilégier des aliments « Bio » pour la bonne croissance de leurs enfants, dans un entretien mardi à Kinshasa avec une actrice politique.
« Nous recommandons aux mamans congolaises de toujours privilégier des aliments « Bio ». Des poulets locaux, par exemple, nous devons les préparer pour nos enfants, car n’ayant subi aucune modification chimique. Et ceci contribue à la bonne croissance de nos enfants », a déclaré Angélique Milemba, présidente nationale du parti politique « Alliance nationale pour la solidarité du Congo ».
«Les aliments sains renferment plusieurs nutriments essentiels pour le développement des enfants. Mangeons « Bio » pour avoir de bonnes vitamines et des protéines naturelles d’origine animale et végétale pour une bonne santé et une bonne croissance des enfants », a-t-elle ajouté.
S’agissant du développement de la femme et de son autonomisation, Mme Milemba a fait savoir qu’avec son ONG « Action pour le développement de la femme », plusieurs activités ont été organisées, notamment la formation en coupe et couture, en fabrication de certains produits.
« Nous avons des formations en gastronomie où nous apprenons aux femmes comment faire une bonne cuisine. Nous avons remarqués que dans la plupart de nos cuisines congolaise les mamans aiment bien manger les poulets des chaires importés et utilisent souvent les épices transformés au lieu de privilégier des aliments et ingrédients naturelles », a-t-elle indiqué.
« Les poulets, comme des viandes importés ne sont pas du tout bons pour la cuisine congolaise, du point de vue saveur et qualité nutritionnelles. Ils regorgent des produits chimiques qui nuisent à la santé humaine tels que les durabolins qu’on injecte dans les cuisses des poulets en vue d’un développement rapide. La chaire des poulets importés est formalisée », a-t-elle enchéri, avant de souligner que tous ces produits chimiques injectés dans les viandes importées (des bétails et des volailles) ont un impact néfaste dans l’organisme d’une personne.
« Nous sommes exposées à plusieurs problèmes de santé suite à la consommation de ces produits transformés, tels que les jus, aliments et épices. L’obésité et le surpoids, par exemple, déforme la silhouette de la femme. L’augmentation de la tension artérielle sera aussi remarqué », a-t-elle martelé.
Elue deux fois député nationale, Mme Angélique Milemba est aussi Directrice générale de « Ami Congo » et fondatrice de l’ONG « Action pour le développement de la femme », qui milite pour l’autonomisation de la femme, à travers des formations et de financement pour permettre à ces dernières de lancer ou de renforcer leur activités génératrices des revenus. ACP/JF