Les femmes et les enfants sont les principales victimes de la crise humanitaire en RDC, selon Rose Mutombo

Kinshasa 07 octobre 2022(ACP).- Les femmes et les enfants sont les principales victimes de la crise sécuritaire et humanitaire que traverse la RDC depuis des décennies , a indiqué la ministre d’ Etat en charge de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo, lors de son allocution, jeudi, à l’ ambassade de la Grande Bretagne en RDC, à l’ occasion de la visite de son Altesse Royale Sophie Rhys-Jones à Kinshasa.

Placée sous le thème : « Libérer le potentiel des femmes et des filles en RDC », Rose Mutombo a rappelé, conformément à la résolution 24/27 de septembre 2013, que le Conseil des Droits de l’homme avait invité le gouvernement de la RDC et la Communauté  internationale à redoubler  d’ efforts pour mettre fin à l’impunité, particulièrement en matière de violences sexuelles et de veiller à ce que les victimes soient dédommagées.

La ministre de la Justice et Garde des sceaux a déploré le fait que ces femmes  font face à plusieurs défis, notamment l’accès à la Justice, le silence et le manque de dénonciation des violences dont elles sont victimes par des représailles ou la stigmatisation  et l’insuffisance des structures étatiques performantes pour la prise en charge holistique des victimes et le non paiement des réparations pour les  victimes de violences sexuelles .

Pour ce faire, elle a, à cette occasion, précisé que sous l’impulsion du Chef de l’Etat , Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le gouvernement congolais a mis en place des stratégies pour le lancement  de la campagne «  tolérance zéro immédiate » afin de reduire les crimes des violences sexuelles  basées sur le genre.

Elle a, par ailleurs, ajouté  que la RDC a entamé à ce jour, le processus de mise en oeuvre des mécanismes de justice transitionnelle sur l’initiative du Président Félix Tshisekedi pour faire face au lourd héritage des violations massives des droits humains.

S’agissant des poursuites pénales particulièrement,  des réflexions ont été menées pour identifier le meilleur type de juridiction à mettre en place, à dit Rose Mutombo, ajoutant que l’ option sera levée au vu des résultats des consultations nationales qui sont menées par le ministère des Droits humains sur toute l’ étendue du pays.

« Le gouvernement de la RDC s’est engagé depuis plusieurs années à améliorer la situation des droits des femmes à travers plusieurs décisions importantes, notamment la réforme du code de la famille qui a marqué un tournant décisif dans la promotion des droits des femmes et de leur autonomisation », a-t-elle conclu. ACP/KHM/Lys

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