Les femmes évoluant dans les mines se dotent d’un plan stratégique à l’horizon

Kinshasa, 23 janvier 2022 (ACP).- Les femmes évoluant dans les mines en provinces regroupées au sein du Réseau national des Femmes dans les mines (RENAFEM) se sont dotées d’un plan stratégique à l’horizon 2030 à l’issue de l’atelier de planification stratégique tenu  avec le soutien du Programme mondial d’appui aux industries extractives (EGPS) de la Banque Mondiale ,  du 17 au 19  janvier courant à Kinshasa.

Ces femmes sont venues des  provinces du Nord-Kivu, du Haut-Katanga, du Sud-Kivu, de la Tshopo, du Maniema, du Tanganyika,  du Kasaï Oriental, du Kasaï- Central et du  Kongo Central.

Cette rencontre avait pour entre autres objectifs de renforcer les capacités du RENAFEM dans les domaines sanitaire, socio-économique et environnemental.

 Les participantes à cet atelier  étaient de manière spécifique  appelées à analyser le contexte de travail des femmes des mines et la situation institutionnelle de RENAFEM face à ce contexte et à construire  la théorie de changement à l’horizon 2030 pour un plan stratégique réalisable, désiré et durable.

Le RENAFEM cherche à jeter les bases pour finaliser la planification spécifique  de chaque province  concernée et définir de manière participative  le cadre organisationnel de mise en œuvre du plan stratégique au niveau national et provincial.

Selon ce réseau, les femmes veulent voir l’Etat congolais prendre les choses en main en vue de les aider à gravir tous les échelons de l’artisanat à l’industrialisation et s’impliquer dans la promotion du genre.

Les participantes ont, à cette occasion,  présenté les résultats de leurs travaux  sur l’élaboration du plan stratégique, au regard des problèmes  que les femmes rencontrent sur  terrain. Ces résultats sont adressés à l’Etat congolais, aux partenaires et à la société civile pour leur permettre de s’imprégner des préoccupations des femmes travaillant dans l’artisanat minier.

RENAFEM ouvert aux orientations pour améliorer l’outil de travail

La présidente du RENAFEM, Annie Sinanduku,  a indiqué que son organisation restera ouverte aux orientations et conseils formulés pour améliorer l’outil de travail que les membres du réseau viennent d’élaborer.

Elle a invité les uns et  les autres à apporter au  RENAFEM des appuis multiformes pendant la mise en œuvre de cet outil et à  travailler la main dans la main, afin que  le rêve de cette structure  soit réalisé. Il s’agit de voir d’ici 2030, les femmes œuvrant dans les mines jouir pleinement de leurs droits  dans le pays.

 Elle a remercié le Gouvernement pour son accompagnement et pour avoir insufflé l’idée de mettre en place ce réseau à travers le ministère de Mines avec l’appui de la Banque Mondiale.

Pour sa part, le chef adjoint du Projet « Usaid zahabu Safi », Victor  Idumbo,  a apprécié le  travail abattu par le RENAFEM, signalant que  ce  dernier accompagne déjà les femmes dans les coopératives minières.

 Le travail des femmes dans les mines vaut la peine d’être soutenu, a dit cet expert, soulignant l’opportunité qui se présente avec  le plan stratégique national de ce  réseau qui pourra être arrimé au plan de développement local  dans chaque entité où se déploient les membres du RENAFEM.

ACP/CL/KMT/MNI

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