Les femmes scientifiques demeurent sous représentées dans les instances de prises de décisions et le leadership dans le secteur de santé

Kinshasa, 10 mars 2021 (ACP).- Les femmes scientifiques demeurent sous représentées dans les instances de prises de décisions et le leadership dans le secteur de santé, a déclaré mercredi à Kinshasa, Mme Florence Manzambi, médecin généraliste au centre de santé la  » Promesse » dans la commune de Masina, au cours d’un entretien avec l’ACP.

Selon Mme Manzambi, les femmes scientifiques mènent la population vers un monde plus sûr, risquant souvent leur vie, elles constituent la plus grande main d’œuvre car elles nombreuses à travailler dans le secteur de la santé.

Elle a constaté que les barrières systémiques, les préjugés, les discriminations et les stéréotypes liés au genre continuent d’empêcher celles-ci de grimper l’échelle des carrières, limitant ainsi la diversité des innovateurs qui tentent de trouver des solutions aux défis les plus urgents, du changement climatique à la crise de la COVID-19.

Mme Manzambi  a ajouté que la crise a mis en évidence l’importance primordiale des contributions des femmes et les fardeaux disproportionnés qu’elles portent, car elles sont confrontées à des violences domestiques et des tâches de soins non rémunérés liés au  chômage et à la pauvreté.

Pour surmonter la pandémie de la COVID-19 et sortir de la crise actuelle, le monde a besoin de la science et celle-ci a besoin des femmes, a- t-elle conclu.

Aurela Nsimba, femme peintre remarquable au milieu des hommes

Mlle Aurela Nsimba Lukebana, peintre de nature s’est fait remarquer à travers son travail assidu qui l’a aidé depuis peu à s’autonomiser en se rendant utile parmi les siens, a-t-elle indiqué mercredi au cours d’un entretien avec l’ACP.

Se référant au thème national : « Le leadership féminin d’excellence, société égalitaire et numérique à l’ère de la COVID-19 »,  Mlle Nsimba a invité les femmes à une prise de conscience dans la recherche des métiers pouvant  les valoriser.

Agée d’une vingtaine d’année, elle  est jusqu’à un passé récent,  étudiante en peinture  à l’Académie des beaux-arts mais évolue déjà dans le monde professionnel. «Je me suis imposée en travaillant dur, aujourd’hui, ces mêmes hommes m’ont fait une place», a dit Mlle Nsimba avant d’inviter ses paires à suivre cette filière qui hier était l’apanage des hommes.

En République Démocratique du Congo (RDC), cette formation est dispensée,  au sein de cette Institution  de la place, créatrice   de son propre entreprise depuis près de 5 ans.

Pour elle, la peinture est un art et une ambition qui l’a poussé de s’embarquer dans cette spécialité au niveau supérieur afin de perfectionner son talent.

Ambitieuse, elle a toujours rêvé devenir une icône et un modèle des femmes peintres en RDC, tout en souhaitant dans les prochains jours et  années avoir son propre atelier de peinture automobile  et un cadre de formation pour émerger la jeunesse. ACP/Kayu/KJI

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