Kinshasa, 26 juil. 2021(ACP).- L’analyste sportif indépendant, Olivier Pengongo a estimé lundi au cours d’un entretien avec l’ACP que les femmes sont sous-représentées dans les instances de prise des décisions sportives en République Démocratique du Congo(RDC).
Pour M. Pengongo, cet état des choses est lié à un problème culturel, car selon lui en RDC, le paysage sportif semble être masculin, le constat est visible notamment dans les instances de prise des décisions en matière sportive. Il a indiqué que les raisons se situent sur deux aspects à savoir le culturel lorsqu’on parle du sport à travers sa représentation. Selon lui, les femmes ne s’intéressent pas assez au sport ; cela se voit même dans des universités lors des recrutements des sportifs, elles déclinent souvent l’offre, ce qui réduit leur nombre dans la pratique.
Le second aspect est le manque d’infrastructures appropriées susceptibles de pousser les femmes à pratiquer le sport et dans la gestion, c’est pire pour que celles-ci gèrent et occupent une place dans les instances de prises de décisions, car ces dernières doivent être incitées par les hommes.
M.Pengongo a, par ailleurs salué la présence d’une poignée des femmes dans ce domaine qui occupent des postes de responsabilité au sein de différentes structures et clubs notamment Olive Kiloha, vice- présidente de la commission nationale de Football féminin, Aniele Mumbenga dans le football et Bestine Kazadi , présidente du célèbre club de football AS Vita Club. A côté d’elles, il y’ a eu également Mme Chalwe qui vient de tirer sa révérence, cette dernière très remarquable dans la fédération congolaise où elle a fait rêver avec ses initiatives et son management, a rappelé M. Pengongo.
Il a recommandé un maximum de sensibilisation auprès des femmes désireuses de s’investir réellement dans les instances sportives car, a-t-il dit qu’il ya de la place dans la gestion et dans la pratique du sport pour ces dernières. ACP/