Les jeunes de la Tshopo vivant à Kinshasa formés sur les enjeux sociaux en rapport avec la dot

Kinshasa, 22 août 2020(ACP).-  Les jeunes de la Tshopo vivant à Kinshasa ont été formés, du 14 au 15 août, sur les enjeux sociaux en rapport avec la dot et ses implications sur leur avenir par l’ONG « Habari RDC », indique un communiqué de cette structure parvenue samedi à l’ACP.

Le thème principal de cette journée était axé sur : « La dot contribue-t-elle à la masculinité toxique ou à la masculinité positive ? », avec comme intervenants le chef coutumier du Kasaï, M. Mwamba Mbuyi et Joëlle Botamba, la fille du défunt chef coutumier d’Ikela de cette même province, ont permis aux jeunes d’être outillés sur les valeurs culturelles en vue d’un encadrement de leur futur.

  1. Mwamba a expliqué qu’à l’ancienne époque, les parents imposaient à leurs enfants le choix des futurs conjoints sans tenir compte de leur consentement. A cet effet, il a souligné que dans la coutume luba, un homme ne peut pas être limité sur le choix de la femme à épouser.

La femme qui épouse un homme luba n’a pas le droit de voir ailleurs sous peine de causer la mort à son mari. C’est une pratique que plusieurs foulent au pied mais cela cause d’énormes problèmes dont la mort.

Les inconditionnels de cette approche allèguent que c’est Dieu qui a donné à l’homme le pouvoir de dominer sur toute chose, seul l’homme a le droit de juger sur comment canaliser son autorité et se comporter face à sa femme, car cette dernière est une aide semblable et non une chose.

Chez les Mongo, a expliqué  Mme Joëlle Botamba, la dot n’est pas financière. La femme est épousée avec du cuivre, et c’est à l’homme de verser un certain nombre de cuivre selon qu’il voudra honorer sa bien aimée.

Dans cette contrée de la RDC, la coutume exige que les deux familles, celle de l’homme et celle de la femme, mettent la main à la pâte pour verser la dot. C’est à dire l’homme viendra avec le cuivre et la famille de la future mariée donnera la chèvre et la poule à la famille de l’homme, c’est un échange entre deux familles.

Le cuivre donné à la famille de cette dernière sera gardé jalousement pour permettre aux frères de la fille d’épouser à leur tour leur femme. Le mariage chez les Mongo est consentant. Si la femme n’arrive pas à donner des enfants à son mari, il est demandé à celle-ci de donner sa sœur ou sa cousine pour lui venir en aide de sorte qu’elle puisse procréer à sa place. Une fois que les deux tombent amoureux, l’homme a le droit d’épouser la fille comme deuxième épouse. ACP/Zng/CL/MPK /

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