Les jeunes d’une ONG exhortées à l’utilisation de la contraception

Kinshasa, 21 avril 2023 (ACP).- Les jeunes de l’ONG « Union des jeunes pour le développement et la réinsertion » basée dans la commune de N’Djili en République démocratique du Congo (RDC), ont été exhortés vendredi à l’utilisation de la contraception qui est l’une de clés pour leur épanouissement.

« La planification familiale ou l’espacement des naissances au moyen des méthodes contraceptives est l’une des voies de recours d’un pays en vue d’assurer le développement de sa population »,  a déclaré M. Franck Mbayo, paire éducateur et conseiller des jeunes de cette structure, au cours d’une matinée de sensibilisation axée sur le thème « planification familiale, une stratégie de réduction des grossesses chez les femmes ». 

Il a expliqué que l’activité sexuelle des jeunes et adolescents est devenue de plus en plus précoces. Les grossesses non désirées tributaires d’une sexualité précoce exposent les jeunes à des risques élevées de cancers, d’handicap ou de décès lors de l’accouchement.

« Les parents ont pour leur part, le devoir de lever en famille le sujet  tabou sur la sexualité et discuter de la question avec leurs enfants faute de quoi, c’est à travers les amis et les films qu’ils vont se forger un mauvais caractère », déplore M. Mbayo.

Pour avoir une jeunesse épanouie et responsable, la bataille pour l’information, l’éducation, la sensibilisation et l’accompagnement doit se faire à tout moment, aussi bien par les dirigeants que par les acteurs de la société.

« Il conviendrait de renforcer la disponibilité des produits de planification familiale en milieu des jeunes pour que ceux-ci aient des informations concernant la planification familiale au delà de la sensibilisation », a-t-il renchéri.

Les médias : un outil capital pour véhiculer le message contraceptif chez les jeunes

Du reste, la difficulté fondamentale a laquelle est confrontée l’éducation sexuelle actuellement est l’appropriation des messages véhiculés. « Il ne sert à rien de mener les actions de sensibilisation chez les jeunes si a la fin, les messages véhiculés ne sont pas pris en compte », a dit Mme Claudine Kalonji, vice-présidente de cette structure, avant de justifier que les nouvelles technologies de l’information et de la communication font désormais partie intégrante du vécu quotidien des jeunes.

Par ailleurs, elle a préconisé que les éducateurs saisissent ces canaux de communication pour faire passer leurs messages, question de déterminer exactement quoi transmettre aux jeunes.

ACP/ Kayu

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