Kinshasa, 23 septembre 2021 (ACP).- Mme Chimène Badibi, enseignante à l’Institut « Lemfu » dans la commune de N’djil, a encouragé les jeunes filles à s’orienter dans la filière « Coupe et couture », un métier noble susceptible d’assurer leur autonomie, au cours d’un entretien jeudi avec l’ACP.
Selon Mme Badibi, la coupe et couture, autrefois considérée comme étant un métier réservé aux gens qui ont échoué dans leur vie, permet à la jeune fille de s’épanouir, avant d’indiquer que nombreuses filles aujourd’hui, une fois arrivées à la fin de leur formation en coupe et couture, n’hésitent pas à créer leurs ateliers où elles confectionnent les habits des clients suivant le modèle proposé, en guise de gagne-pain quotidien.
Cette éducatrice a, par ailleurs, souligné qu’à partir de ce qu’elles gagnent, ces couturières sont considérées dans leurs familles et dans leurs communautés. Ce métier est en train de se développer au même titre que les autres filières techniques et il existe aujourd’hui des cadres appropriés (Universités, Instituts Supérieurs et atelier) où les jeunes gens surtout les filles apprennent la coupe et couture, a-t-elle souligné, ajoutant : « Je dirais même que la coupe et couture est devenue une science. Le programme d’enseignement lié à ce métier apprend aux apprenants comment calculer et tracer quand il s’agit de faire une coupe ».
Mme Badibi a, en outre, émis le vœu de voir de nombreuses filles réaliser aujourd’hui l’importance de ce métier qui contribue à la fois à leur développement intégral et culturel. ACP/ZNG/RN/NKV/MNI/SGB/TKM