Les organisations féminines appelées à une mobilisation collective lors des élections municipales

Kinshasa, 23 juin 2025 (ACP).- Les  organisations féminines ont été appelées à une mobilisation collective pour surmonter les défis, face à la concurrence et aux contraintes de temps liées aux prochaines élections municipales et communales, lors d’un entretien, lundi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (Rdc), avec l’ACP.

« Il est essentiel que les organisations féminines apportent leur soutien à la mobilisation et à la sensibilisation, ainsi qu’au renforcement des capacités des femmes pour qu’elles puissent se faire élire. Les élections doivent être perçues comme une affaire communautaire et non seulement, comme un enjeu pour les candidates », a affirmé Chantal Faida Mulenga, femme politique congolaise. Défenseuse de la participation féminine en politique, Chantal Faida voit, dans cette initiative, une opportunité pour les femmes de remédier aux inégalités en matière de représentation féminine. A-t-elle plaidé.

Et de suggérer : « Étant donné que les législatives passées n’ont pas permis l’élection d’un nombre suffisant de femmes, cette initiative représente une occasion de corriger les déséquilibres historiques en matière de représentativité des femmes au niveau local ». Interrogée sur la préparation des femmes pour ce processus électoral, Chantal Faida a affiché un optimisme déterminé, avant de rassurer : « Le calendrier est en effet serré, puisque nous n’avons pratiquement que deux ans et quelques jours pour achever ce mandat, mais je peux vous assurer que les femmes sont prêtes à participer aux élections municipales. La brièveté du mandat ne doit pas être perçue comme un frein, mais plutôt comme une dynamique à saisir ».

Cette intervention de Chantal Faida, également candidate malheureuse aux législatives nationales passées, rejoint le plaidoyer des femmes élues conseillères communales, qui ont exhorté les autorités, au début de ce mois, à allouer les ressources nécessaires à la Commission électorale indépendante (CENI) afin d’organiser les élections des bourgmestres, dont l’absence entraîne une confusion institutionnelle. Depuis 1987, la RDC n’avait plus organisé des élections municipales et communales.

Lors du lancement du calendrier électoral au début de cette année, le président de la CENI, Denis Kadima, avait déclaré que « ces scrutins permettront à la RDC de renouer avec la démocratie à la base, grâce à la participation active des citoyens à la gestion de leurs communautés. ACP/

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