Kinshasa, 05 mai 2022 (ACP).- Le président de l’ONG « Espace vital (EV), Roger Katembwe, a appelé jeudi, au cours d’un entretien avec l’ACP, dans la commune de Bandalungwa, les parents congolais à s’efforcer pour que leurs filles prennent les diplômes pour leur premier époux, dans le but d’éviter les mariages précoces souvent préjudiciables à leur avenir.
M. Katembwe a lancé cet appel espérant l’option que le diplôme qu’on détient à l’âge de maturité (18 ans), s’avère salutaire dans ce combat dans la mesure où le récipiendaire aura déjà capitalisé des connaissances sur son anatomie en vue d’une maternité responsable.
Les parents doivent, pour se faire, surmonter des pesanteurs socioculturels économiques qui les tirent toujours vers le bas, a-t-il reconnu, mettant en exergue le rôle régalien de l’Etat congolais d’améliorer les conditions d’études voire de recourir à la discrimination positive afin de promouvoir le genre.
« La société civile a également sa part à jouer à travers l’accompagnement de décideurs étatiques dans l’atteinte de cet objectif », a conclu le responsable de cette structure.
Quelques œuvres d’« EV » dans la lutte contre les mariages précoces
M. Katembwe a indiqué que son ONG basée à Kinshasa est opérationnelle depuis une dizaine d’années. Ajoutant qu’elle a auparavant mené de campagne de sensibilisations dans le cadre de la lutte contre les mariages précoces à l’intention des filles et garçons du quartier Lutendele et du village Kwamouth dans la commune de Mont-Ngafula.
Dans ce registre, a ajouté cet acteur social, il sied de rappeler la séries de formations des courtes durées en coupe et couture ainsi qu’en fabrication des produits alimentaires et d’autres biens utilitaires destinées aux jeunes défavorisées pour garantir leur autonomie.
ACP/Zng/RNL/MNI/SGB/TKM