Kinshasa 17 août 2022 (ACP). – Les professionnels des médias ont été outillés, mercredi à Kinshasa, sur des questions liées à la Résolution 1325 des Nations Unies portant sur la Femme, Paix et Sécurité afin d’informer et de sensibiliser la population aux différentes crises et à la consolidation de la paix sociale en temps des conflits et autres catastrophes.
Cet atelier a permis aux professionnels des médias, d’être outillés sur différents modules liés notamment, au renforcement des capacités des journalistes locaux et nationaux sur l’intégration de l’analyse des conflits et des crises sensibles au genre dans la couverture médiatique ainsi que des questions de paix et de sécurité. Il en est de même des questions relatives au COVID-19.
La Représentante de l’ambassade du Canada, Mme Sahel Nlandu, a souligné que les femmes sont des agents de changement.
« Cette approche s’est avérée efficace pour remédier aux causes profondes de la pauvreté, des inégalités et de l’exclusion, auprès des femmes », a-t-elle dit, avant de relever que cette approche s’inscrit dans le cadre du plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité dont le Canada apporte un appui financier aux initiatives novatrices. Six domaines d’intervention sont concernés, à savoir : égalité de genre, dignité humaine, croissance pour tous, gouvernance inclusive, paix et sécurité, environnement et changement climatique.
De son côté, Mme Annie Matundu, présidente de WILPF ( Women International League for Peace and Freedom) / en Afrique a indiqué que la R1325 adoptée depuis le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité des Nations unies, avait insisté sur trois mots clés : Femme, Paix et Sécurité ainsi que l’usage de trois P: Participation , prévention et protection.
Elle a, en outre, soutenu que la R1325, a été complétée par 9 autres annexes pour faire du Plan d’action national (PAN) de la RDC, un forum pour la sensibilisation, la prise de conscience des questions liées au programme Femme, paix et sécurité.
ACP/KHM/KJL/CDN