Kinshasa, 26 août 2022(ACP).- Plusieurs structures d’encadrement des jeunes dans la commune de Mont-Ngafula, sont en atelier pour réfléchir sur les stratégies à adopter en faveur des personnes vulnérables particulièrement les enfants en rupture familiale.
Dans son mot de circonstance, M. Bertin Wasakumunua, membre de l’ONG «Réseau des éducateurs et encadreurs enfants et jeunes de la rue (REEJER) », a axé son message sur « les approches et les techniques de la réinsertion sociale ». Il a fait un distinguo entre les enfants en rupture familiale et ceux appelés sorciers.
Pour lui, le premier groupe, regorge ceux qui vont travailler dans la rue pendant la journée et rentrent le soir à la maison voire même d’autres qui ont élu domicile dans des hagards de fortune. Le deuxième groupe est composé des rejetons qui sont traités pour sorciers, ont fui leurs habitations à cause des représailles. Il a ajouté sur la liste les enfants soldats, recrutés dans les groupes armées et ceux qui travaillent dans de sites miniers.
Pour la responsable de la structure « Évangile actif auprès des personnes vulnérables (EVAPEV) », Fanny Kamwena a noté que : « le travail de la réinsertion sociale de ces derniers n’est pas chose facile. C’est un travail qui exige de l’amour, de l’abnégation et la tolérance pour supporter leurs caprices ».
S’agissant des conditions de vie et d’accueil de cette catégorie des personnes, la présidente de l’ONG (EVAPEV), a fait savoir que « les conditions de leur vie ne sont pas aisées. Pour ce faire, elle a appelé l’Etat congolais à prendre ses responsabilités pour éviter le nombre excessif de ces enfants en soutenant toutes les structures d’encadrement des jeunes.
Les conditions de vie moins aisées de ceux-ci, renseigne-t-on, préoccupe ces structures qui ne ménagent pas de moyens pour contribuer à l’amélioration de leurs conditions sociales, rappelle-t-on. ACP/Kayu/MNI/TKM