Kisangani, 20 mai 2024 (ACP).- Les violences en milieux scolaires constituent un handicap pour les victimes et leurs auteurs, a-t-on appris lundi au cours d’une journée à l’intention des élèves des différentes écoles secondaires de la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo (nord-est de la République démocratique du Congo).
«Nous voulons faire savoir aux élèves que les violences en milieux scolaires constituent un handicap sérieux pour les victimes et leurs auteurs. Les élèves doivent se protéger contre les violences tant physiques, sexuelles que psychologique et celles liées à la numérique afin d’affronter paisiblement leurs études », a déclaré Joseph Kukongo, infirmier Chargé de sensibilisations au sein de l’ONG ‘’ CILIC’’.
« Nous sensibilisons dans les écoles, prochainement nous serons dans des familles et en milieux professionnels, pour lancer les mêmes messages et s’attaquer aux causes sous-jacentes des violences basées sur le genre », a-t-il ajouté.
Il a défini au sens le plus courant, les violences renvoient à des comportements et des actions physiques et consistent dans l’emploi de la force contre quelqu’un avec les dommages physiques que cela entraîne.
« La violence est définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme étant l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques », a expliqué M Kukongo.
Il a, par ailleurs rappelé quelques troubles d’apprentissage, décrochage scolaire, délinquance, grossesses à l’adolescence, l’isolement, la dépression, les idées suicidaires, les risque de reproduire à l’âge adulte, les comportements des victimes ou des agresseurs, selon le cas.
‘’CILC’’ est une jeune organisation composée de plusieurs membres principalement des infirmiers. ACP/ODM