Kananga, 15 mars 2024 (ACP).- Les violences sexistes ont été de plus en plus documentées dans les milieux de la presse à Kananga, au Kasaï Central, au Kasaï Central, centre de la République démocratique du Congo (RDC), a appris, jeudi, l’ACP, de source proche d’une corporation professionnelle.
« Il est inadmissible d’assister aux traitements sexistes teintés, par moment, de violences sexuelles dont subissent les jeunes filles et femmes journalistes de la part de leurs confrères de sexe masculin sur le terrain et même dans nos rédactions », s’est exprimé une journaliste de la Radio Soleil FM, Mille Perlash Mitéo.
Et d’ajouter : « nous déplorons le comportement de la plupart de nos confrères qui ne nous place pas au même diapason au sein de la profession préférant nous sous-traité comme leurs objets de distraction ».
Perlash Miteo a exhorté les instances de régulation et d’autorégulation de se pencher sur ces cas manifestes au fil des jours préoccupant.
Ce fléau de violence sexiste dans les médias a été, par ailleurs, évoqué par certaines victimes à l’atelier axé sur la pratique du journalisme en période électorale organisé dans cette ville par l’organisation des Nations Unies pour la science et la culture (UNESCO) grâce à l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’ONU Femmes.
Plus de 53 journalistes de la presse audio-visuelle, la presse en ligne et écrite avaient pris part à ces assises de quatre jours, a-t-on rappelé. ACP/Kayu