Kinshasa, 29 juillet 2024 (ACP).- Le film documentaire, intitulé : » L’histoire de la parité en RDC » réalisé par Marie-Rose Tshite, a été au centre d’une conférence de presse lundi à Kinshasa, en prélude de la Journée internationale de la femme africaine.
« Le film documentaire sur l’histoire de la parité en RDC, raconte, à travers des interviews et des documents vidéo et photos d’archives, ainsi que les témoignages de 31 femmes qui ont fait parties des pionnières qui se sont battues pour inscrire la parité dans la constitution« , a déclaré Marie-Rose Tshite, auteure du documentaire.
« Ce film de 30 minutes a pour objectif, notamment de pallier au manque d’informations et de documentations sur la page de l’historique de la RDC et de construire une documentation d’archiver », a-t-elle ajouté. Elle a fait savoir que la RDC est l’un des pays au monde et le premier en Afrique à avoir inséré la parité homme-femme dans sa constitution. Mais à ce jour, la documentation relatant ses faits est limitée et les Congolais méritent d’avoir une documentation importante.
Marie-Rose Tshite a, à cette occasion, présenté les femmes congolaises pionnières qui ont milité pour cette inscription de la parité dans la constitution, notamment la sénatrice Marie-Ange Lukiana. « Le préambule de la Constitution promulgué en 2006 soutient le principe d’égalité entre les hommes et les femmes. Les articles 14 et 15 établissent les fondations de la légitimisation de toute politique d’égalité et d’équité en RDC », a-t-elle précisé.
Par ailleurs, Marie-Ange Lukiana, l’une des pionnières de la parité en RDC a démontré comment les femmes de toutes les organisations et composantes fortes de leur dynamique issues du dialogue inter congolais de Sun City, insufflées surtout par la société civile ont mené ensemble une grande pression et lobbying pour faire inscrire la parité dans la constitution. Ce film a vocation à être diffusé, notamment dans des universités et écoles.
La conférence de presse a été portée sous le thème : « … Paix, parlement et parité ». Elle a connu l’appui financier de plusieurs partenaires, entre autres l’Onu-Femmes. congolaise d’origine, Marie-Rose Tshite est étudiante en deuxième année de doctorat, en science politique à l’Université de Cincinnati aux États-Unis d’Amérique. Elle est directrice exécutive de « Salama Women’s Institut » (Sawi).
ACP/