Kinshasa, 11 août 2022 (ACP).- Le directeur général du bureau international des droits des enfants (IBCR), Martin Causin, a confirmé, la place de l’enfant au coeur du système de sa propre protection, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée, jeudi, à Roméo Golf dans la commune de Gombe à Kinshasa, à l’issue de deux jours d’atelier de recadrage.
Selon lui, l’enfant a été toujours oublié quand on parle de sa protection, alors qu’il est tout d’abord un sujet de droit, capable de revendiquer, de défendre de lui-même ses droits mais aussi donner des initiatives pour jouir de ces besoins fondamentaux.
Martin Causin a indiqué que ce projet va accompagner les structures œuvrant dans le domaine de la protection de l’enfant, notamment la société civile et les associations qui travaillent pour cette même cause afin que ce dernier soit réellement acteur de sa propre protection et promoteur de ses droits.
Pour la conseillère en charge de la protection de l’enfant au ministère du genre, famille et enfant, Rode Kakubu Mawanga, l’accompagnement technique de l’IBCR permettra à son ministère d’atteindre la vision de l’intérêt supérieur de l’enfant et va contribuer à travers différents échanges à donner aux plus petits des moyens adéquats pour exprimer leurs besoins.
Avec cette collaboration, ils espèrent rendre effectif les recommandations de la loi sur la protection de l’enfant, à savoir : la création d’un conseil national d’enfants et le comité parlement d’enfants, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la conseillère du ministre des affaires sociales, actions humanitaires et sociales, Marie Bainja, a fait savoir que, ce projet intègre trois nouveaux aspects peu connu et n’ayant pas été pris en compte dans le projet « batela muana » dont l’inspection du travail, le tourisme et l’implication accrue de l’enfant dans le processus.
Cette ONG qui a pour mission de faire la défense et la protection de l’enfant partout dans le monde, a initié ce projet, pour mettre en œuvre les recommandations retenues dans le rapport du premier projet dénommé « Batela muana ».
Ledit projet s’articule autour de quatre points : le travail par secteur pour identifier les besoins, le travail en multisectoriel, la mobilisation des enfants autour d’initiatives qui leur permettent d’être acteurs de la défense de leurs droits et le suivi et évaluation des résultats atteints par le projet.
ACP/KHM/ODM/JLL/CDN