Kinshasa, 13 février 2022 (ACP).- La ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba, a déclaré que l’autonomisation des femmes est un facteur de paix, de progrès social et environnemental.
Elle a fait cette déclaration au cours d’une cérémonie organisée samedi à l’Hôtel Sultani, dans la commune de Gombe à Kinshasa, à l’occasion de la remise des brevets et des kits métiers aux femmes et filles qui ont suivi la formation en coupe et couture ainsi qu’en make-up, organisée pendant trois mois par la Fondation « Grâce à ma mère » (GRAME).
Dans son allocution, la ministre du Genre a indiqué que l’investissement dans l’autonomisation des femmes est la voie la plus sûre vers l’égalité des sexes, et que l’éradication de la pauvreté est une croissance économique inclusive, donc une condition essentielle au développement.
«Les femmes sont au cœur des équilibres familiaux, culturels, sanitaires et sociaux. Elles jouent un rôle central en matière de santé, de développement et de l’éducation. A ce titre, leur autonomisation est un facteur de paix, de progrès social et environnemental », a-t-elle souligné, avant de rassurer que «l’autonomisation de la femme est l’une des clés pour relever le défi de ce siècle dans notre pays, en Afrique et voire même dans le monde».
La ministre du Genre a surconscrit le contexte dans lequel s’est déroulée cette manifestation comme étant un contexte de deuil, en mémoire des femmes électrocutées au marché Matadi-Kibala dont l’inhumation a eu lieu vendredi à Kinshasa. Et le contexte de la célébration de la Journée Internationale de défense des droits de la femme.
Elle a encouragé la Fondation GRAME pour cette initiative d’avoir organisé cette session de formation d’apprentissage des métiers au bénéficie des femmes, une formation qui va changer des statuts dans leurs milieux respectifs.
Par ce geste, a dit Mme Ndaya, la Fondation GRAME participe au programme du gouvernement dans le pilier d’autonomisation de la femme, qui réserve une place importante à la dimension économique de la situation de la femme dont l’objectif est de permettre à la femme congolaise de jouir d’un statut socioéconomique qui puisse accroître sa respectabilité et lui donner les moyens de se protéger contre les risques des violences basées sur le genre.
«Telle est la vision du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est engagé et déterminé à éradiquer les violences basées sur le genre », a indiqué la ministre du Genre, avant d’inviter les lauréates et bénéficiaires des kits au sens de responsabilité pour en faire un bon usage afin de parvenir aux résultats escomptés et impacter la vie de chacune d’elles de manière à créer de l’émulation aux autres. « Apprends-moi à pêcher que de me donner du poisson», dit un adage.
Rappelons que le ministère du Genre, famille et enfant a porté son choix sur la ville de Mbandaka pour lancer les activités du mois de la femme de l’année en cours.
La Fondation GRAME a organisé cette cérémonie sous le haut patronage du Président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, avec l’appui du ministère du Genre, famille et enfant. La ministre Gisèle Ndaya Luseba est marraine de cette même fondation, note-t-on.
Créée le 25 septembre 2021, la Fondation GRAME est une association sans but lucratif qui œuvre pour l’épanouissement social et le développement économique de la femme congolaise. ACP/ODM/CL/Awa/LYS