Lutte contre les VBG : des ambassadeurs locaux à pied d’œuvre

Kinshasa, 28 novembre 2022 (ACP).- Les ambassadeurs locaux destinés à mener la lutte contre les violences basées sur le genre (VBS) dans les rues, les églises et autres sites publics installés le jour du lancement de la campagne de 16 jours d’activisme dans la commune de Bandalungwa par (CATSR/LIKEMO) ont démarré lundi leurs activités.

« L’enfant et la femme ne sont plus des propriétés de l’homme mais des personnes humaines dotées désormais des droits par la Constitution de la République et la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies », a martelé Mme Eliane Kibubi, avocate et coordinatrice de la structure appelée « Pakadjuma Résilience », dans son message de circonstance.

Elle a exposé sur la genèse lors de la cérémonie de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences, citant au passage une britannique à l’origine de la défense des droits de la femme et de l’enfant autour de la structure internationale « Save children ».

Mme Kibubi a, à cet effet, expliqué aux participants et aux élèves de quelques écoles de Bandalungwa le mécanisme de protection des droits de l’homme et l’obligation pour tous à les appliquer et aux victimes de briser le silence.

Plusieurs intervenants sont intervenus, essentiellement des femmes dont une déléguée de l’UNPFA, celle en charge du projet Humanity AB ou projet au service des humanitaires. Ils ont planché sur la prise de conscience du drame de ces violences et des précautions à prendre pour protéger les enfants.

Pour la circonstance, une ancienne victime de maltraitance et de viol a fait des témoignages poignards invitant à revenir sur son identité de la personne humaine et aux parents d’être des amis de leur progéniture pour ne pas les exposer à ce fléau.

Le directeur du Centre LIKEMO CATSR, Roger Katembwe a expliqué que le centre d’accueil d’urgence a entre autres objectifs de donner un sourire et un avenir à ces jeunes en rupture familiale de s’insérer dans la communauté après quelques moments d’écoutes et de mise en confiance.

Les participants ont pris la résolution de protéger les victimes et de prendre des précautions pour ne pas tomber dans le travers quant au traitement des cas échéants.

Cette activité s’est déroulée  en collaboration avec les ASBL, « le cri des mères », « Pour elle Info » et « GIKA ». ACP/ODM/KKP/KMT

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