Inongo, 15 octobre 2024 (ACP).- Seize (16) organisations des femmes rurales de différents villages du localisés dans la concession de conservation forestière de la société ERA-Congo dans la province du Mai-Ndombe, ont exposé et vendu leurs produits agricoles, à l’occasion de la célébration mardi de la Journée internationale de la femme rurale.
« Aujourd’hui c’est la Journée internationale de la femme rurale. ERA-CONGO est une société de conservation, nous travaillons avec les communautés et on a pensé à célébrer cette femme rurale par l’exposition et la vente des produits agricoles », a déclaré Marilyn Elembe, responsable du service genre à WWC/ERA-CONGO.
« C’est une journée qui valorise la femme car, elle est le pilier de la société et le moteur du développement. C’est pourquoi aujourd’hui la société ERA-CONGO est aussi une partie prenante qui travaille ensemble avec le projet Maï-Ndombe REDD+», a-t-il précisé.
« Nous accompagnons ces mamans car, autrefois bien qu’elles cultivaient des maniocs, mais elles n’avaient pas de techniques appropriées pour en cultiver davantage mais pour le moment nous sommes en train de les encadrer, nous leur montrons comment utiliser les différentes boutures. Les entraîner comment mettre la mise en place des différentes cultures », a fait savoir Gauthier Kimpese, ingénieur agronome au service de l’intensification agricole WWC/ERA-CONGO.
Pour M. Kimpese, parmi les produits exposés et vendus on y trouve entre autres les sacs de cossettes de manioc de variétés améliorées, huile de palme, miels, ciboulettes, bananes, feuilles de manioc et autres légumes, champignons, piments, safous, noix de coco, ignames et autres.
« En tout cas ce que nous pouvons dire de cette activité c’est glorifier le travail de la femme rurale, parce que ce travail qui fait en sorte que les enfants grandissent.
Donc c’est nous qui devrons travailler avec un bon rendement, comme on dit + un ventre creux n’a pas d’oreilles+, donc il faudrait d’abord que le ventre soit plein et le ventre le serait que grâce au travail et aux produits que nous fournissent les mamans rurales.
D’où j’adresse ces messages aux femmes : il n’y pas un sot métier. Le travail agricole est un travail très rentable. Dans certaines sociétés, à l’étranger par exemple, vous allez voir que les travaux agricoles sont vraiment la base même du développement.
Ici en RDC, surtout dans le Maï-Ndombe, nous avons des grandes étendues qui peuvent être valorisées par les cultures. Donc il n’est pas à négliger quel que soit le lieu où on se trouve, dans les milieux ruraux comme en milieux urbains, que chaque femme s’y mette pour les travaux agricoles pour améliorer l’alimentation de leurs enfants », a déclaré Jean-Marie Biayi, chef de division du genre au Maï-Ndombe.
Le thème retenu pour la Journée internationale de la femme rurale de ce 15 octobre 2024 est: « Les femmes rurales cultivent une bonne nourriture pour toutes et tous » souligne le rôle essentiel que jouent les femmes et les filles rurales dans les systèmes alimentaires du monde depuis la culture de produits alimentaires jusqu’à leur transformation, leur préparation et la distribution de nourriture, le travail des femmes (rémunéré et non rémunéré) nourrit leurs familles, leurs communautés et le monde, rapporte l’Onu femmes. ACP/