Kinshasa, 13 février 2023 (ACP).- Les membres du Groupement des femmes politiques indépendantes (GFPI) ont organisé, samedi à Kinshasa, en République démocratique du Congo, une matinée politique en vue de partager leurs expériences sur le devenir de la femme congolaise.
« Notre objectif est de joindre les femmes de tous les partis politiques et de les amener à partager leurs expériences professionnelles afin de prendre en compte les doléances, les préoccupations, les compétences et qualifications pour pousser la femme à se développer d’avantage », a déclaré la co-fondatrice du GFPI, Linda Endundo.
Elle a signalé que leur structure veut à ce que la gente féminine fasse de la politique autrement dans le but de donner de la visibilité aux populations vulnérables pour leur participation.
Pour sa part, le secrétaire national en charge des questions électorales et représentante de la femme de la direction de la Ligue des femmes de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Malicka Mukubu, a partagé son expérience sur « les défis et enjeux rencontrés dans sa carrière politique ».
« La femme doit savoir le chemin à parcourir pour gravir les échelons. La formation, la prise de conscience et le travail s’avèrent nécessaires afin de s’affirmer au sein de sa formation politique », a renchéri Mme Mukubu, ajoutant qu’il est important d’avoir un idéal et la force d’avancer malgré les différents défis de la vie.
De son côté, Mme Diane Tshibola, membre du parti politique « Mouvement des congolais Unis » (MCU), a signifié que son parcours veut tout simplement donner à ses pairs le goût de se lancer dans le monde politique.
« Nous appelons la femme à l’unité. Elle doit se lever pour apporter aussi sa pierre à l’édifice concernant l’avancement et le développement de la RDC », a-t-elle ajouté.
Après les différents témoignages de ces dernières, la co-fondatrice du GFPI, Lilie Amba, qui a été officiellement présentée comme vice-présidente du Mouvement des démocrates pour le développement et l’émergence du Congo (MDDEC), s’est dite, de son côté, prête pour faire la politique.
Pour le Pr Jacques André Kabwit, cette matinée politique a permis aux participantes d’avoir notamment un aperçu sur le code protocolaire.
« Lorsque vous allez accéder à des fonctions importantes, il faut savoir que le service protocole exige le dynamisme, la compétence, l’assiduité et le sérieux », a-t-il souligné.
Notons que GFPI regorge en son sein les Congolaises de toutes les tendances politiques et les femmes évoluant dans l’entrepreneuriat.
ACP/ODM/Awa