Kinshasa, 24 juillet 2022 (ACP).- la dépouille de La secrétaire générale des œuvres féminines de la Communauté baptiste au Congo (CBCO), Pauline Mfulu Kayongo a été conduite en sa dernière demeure vendredi au cimetière de Nsele Bambou, dans la commune portant le même nom où elle repose pour l’éternité.
Un culte d’action des grâces a été célébré en son honneur dans l’enceinte de l’Eglise CBCO au quartier 7 dans la commune de Ndjili où le prédicateur Mama Mole a, dans son exhortation, souligné que « les morts qui meurent dans le Seigneur reposent de leurs travaux, car leurs œuvres le suivent ».
Mme Pauline Mfulu Kayongo était une servante de Dieu très engagée pour l’œuvre de Dieu au sein de la CBCO qu’elle a servie de tout son cœur et de toute sa force. Peu avant de se retirer de la vie active, suite à son état de santé, Mme Mfulu était secrétaire générale des œuvres féminines de ladite communauté au service duquel elle a mis son expertise et ses compétences pour sa bonne marche.
Selon les témoignages de tous ceux qui l’ont connue et côtoyée, Pauline Mfulu Kayongo était une femme battante et courageuse, craignant Dieu, artisane de paix, qui prônait l’union aussi bien au sein de sa famille biologique que dans son milieu de travail partout elle est passée, détestant à tous égard le tribalisme.
Née le 21 janvier en 1953, dans la province du Kwango de Albert Kwanga Lwengo et de Niangina Wala Marie, elle commence ses études primaires à la mission protestante Moanza. Elle obtient son certificat de fin d’études primaire, en 1968, avant d’entamer ses humanités pédagogiques au secondaire, en 1970 au Collège évangélique de Milundu Vanga où elle obtient en 1974, son diplôme d’Etat. Par ailleurs, Pauline Mfulu est détentrice d’un certificat des capacités d’éducateur social au CAFES, un centre de formation, à Kinshasa. Entre 1974 et 1975, elle se lance dans la carrière d’enseignante et devient tour à tour directrice à CSPM/ Kenge, à l’école primaire Baki Kitona, dans le Kongo Central, au Complexe scolaire « Le Bambino dans la commune de Masina, et complexe Boba où elle boucla sa carrière.
La défunte a suivi plusieurs formations sur la femme et le développement, sur la promotion des droits des femmes et le leadership transformation.
Autrefois présidente du conseil d’administration de l’Asbl « Fondation Pasi André pour l’environnement », l’illustre disparue laisse deux enfants dont une fille et un garçon qu’elle a éduqués dans la voie du Seigneur Jésus-Christ et qu’elle a reçu comme son Seigneur et Sauveur. Acp/