Lubumbashi, 29 juin 2023 (ACP).- La nécessité de prévenir les violences faites contre les femmes candidates et électrices pendant le processus électoral, a été évoqué au cours d’un atelier organisée pendant deux jours, soit allant du 27 au 28 juin 2023, à l’intention des femmes leaders communautaires par un institut à Lubumbashi.
« Cet atelier placé sous le thème ‘’comment prévenir et documenter les violences contre les femmes pendant le processus électoral’’, a pour but d’inviter les participantes à dénicher les différentes formes des violences auxquelles elles font face pendant les élections, en vue de les conscientiser à s’unir pour prendre des mesures palliatives à ces actes inhumains ›› , a indiqué dans son intervention, le chef du projet de l’Institut Républicain International (IRI), Jiby Malu.
‹‹ La violence à l’égard des femmes dans l’élection (VEFE) définit tout acte ou menace de violence sexiste qui entraîne un préjudice ou une souffrance physique, sexuelle ou psychologique pour les femmes, qui les empêche d’exercer et de réaliser leurs droits politique dans la sphère publique comme privée, y compris le droit de voter et d’occuper des fonctions publiques , de battre librement la campagne et de jouir de la liberté d’opinion et d’expression››, a relevé le consultant en communication stratégique , Nawezi Karl , dans son exposé axé sur le » VEFE ».
Les discours haineux dévalorisent des femmes candidates dans le Haut-Katanga
Les discours de haine sont à la base de dévalorisation des femmes politiques par le fait qu’ils se fondent sur les stéréotypes négatifs , a encore déclaré Nawezi Karl , en démontrant que cela peut inclure des commentaires sur les apparences physiques des femmes candidates, leurs comportements, capacités intellectuelles ou des remarques dégradantes qui remettent en question leurs légitimités en tant que leaders politiques.
A ce sujet, il a appelé les participantes à se documenter dans la recherche des sources des discours de haine pour les dénoncer auprès des instances judiciaires, avant de révéler que ces discours incitent à la violence et à la perte de confiance entre communauté qui ne peuvent plus collaborer et vivre ensemble.
ACP/