Kinshasa, 05 Mai 2021 (ACP) – Mme Olga Kabalu, vice-présidente en charge des femmes à la confédération démocratique du travail (CDT) a expliqué lundi lors d’une rencontre des femmes syndicalistes, dans la salle de réunion desTtravailleurs unis des mines, métallurgie et chimies (TUMEC) à Kinshasa, la nécessité pour les femmes travaillant dans les mines artisanales de se regrouper en syndicat.
L’oratrice qui a affirmé qu’il y a une forte présence des femmes dans les mines artisanales que des hommes. De ce fait, il s’avère nécessaire d’organiser et de représenter les intérêts de celles-ci à travers des coopératives, associations et d’autres structures comme le syndicat.
Dans les mines artisanales, a rapporté la vice-présidente, les femmes évoluent comme ouvrières, creuseuses et les activités spécifiques leur réservées s’articulent autour du « drainage » qui signifie pilé les minerais, les Tiner, le laver, tamiser.
Elles traitent également les déchets ou procèdent à la vente des minerais. Le drainage avec les activités plus toxiques, la présence insignifiante des femmes propriétaires des puits ou des permis d’exploitations nécessitent que ces dernières se structurent.
Selon l’oratrice, le travail des femmes dans les mines est motivé par les revenus plus élevés que ceux de l’agriculture souvent réduits suite à des mauvaises récoltes liées à la sècheresse. D’où recommande-t-elle, la présence d’une législation qui impose certaines normes liées au genre afin d’encourager et de protéger les femmes. ACP/Fng/KJI/GGK