Kinshasa, 29 avril 2025 (ACP).- Le Fond des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a lancé lundi, à Goma au Nord-Kivu (Est de la République démocratique du Congo) son accompagnement psycosocial au bénéfice des femmes et filles victimes des violences causées par le M23/AFC soutv enues par le Rwanda dans le cadre du soutien à la prise en charge.
« C’est grâce au fonds des Nation-Unies pour la population (UNFPA) et le financement de l’Union européenne que les femmes et jeunes filles peuvent espèrer à une seconde chance après les atrocités physiques et mentales causées par la guerre menée par le M23/AFC soutenus par le Rwanda. Cet accompagnement est adapté pour reconstruire leur estime de soi dans le cadre de soutien à la prise en charge psychologique et sociale », a déclaré Noella Bangula, présidente de l’UNFPA.
« Les femmes et filles beneficient des séances psycho-éducatives pour réconforter leur résilience. Avec la guerre, nous avons perdu beaucoup des choses : nos biens, nos repères, mais aussi notre sécurité et dignité en tant que femme. Nous avons été victimes de violences à répétition par les éléments de M23 /AFC et tant d’injustice », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, elle a lancé un appel aux autorités et aux personnes de bonne volonté à soutenir les femmes victimes des violences de la guerre, à surmonter leurs maux grâce notamment, à l’aide financière pour commencer une activité économique. « Les enseignements que nous leur réservons sont très importants surmonter les moments difficiles après les violences, la spoliation des biens. C’est pourquoi, nous lançons un appel aux autorités congolaise, à tous ceux qui peuvent nous entendre, d’aider financièrement ces femmes à commencer des activités génératrices de revenus et de retrouver leur dignité », a conclu Mme Bangula.
« J’ai appris à m’accepter tel que je suis et je sais désormais comment me protéger face aux situations dangereuses. Je vous remercie sincèrement pour ce soutien et je vous demande de nous aider à commencer une activité commerciale, afin de retrouver la stabilité surtout en ce moment où il est très difficile de trouver de quoi mangé », a fait savoir Hekima Tulinobo, une femme bénéficiaire.
Depuis la prise de la ville de Goma par l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC / M23, plusieurs rapports font état des violences notamment, sur les femmes et filles. Elles sont en outre, exposées à la précarité et violation des droits fondamentaux. ACP/