Organisation d’une journée scientifique pour prévenir les conflits et garantir la paix et la sécurité

Kinshasa, 02 juin 2022 (ACP).- L’Université de Kinshasa (UNIKIN) va organiser mercredi 08 juin, dans son bâtiment administratif, une journée scientifique destinée à proposer des solutions préventives aux conflits et garantir la paix et la sécurité dans le bassin du Congo, annonce une note d’information de cet établissement d’enseignement supérieur parvenue jeudi à l’ACP.

L’UNIKIN précise que cette activité rentre dans le cadre de sa mission de  mener des recherches et des réflexions, en collaboration avec des centres de recherche notamment   le Centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBAC), l’Observatoire de gouvernance (OG) et l’Ecole supérieure de l’eau (ESE).

La source indique que les questions à aborder au cours de ces assises vont contribuer à donner de la lumière et des pistes de solutions aux enjeux sécuritaires et conflictuels actuels et futurs dans le bassin du Congo, qui a la gestion des eaux comme soubassement.

Pour l’UNIKIN, c’est maintenant que la RDC doit agir, car, selon elle, demain sera trop tard, en ce qui concerne les crises actuelles et à venir au sein des pays du bassin du Congo.

C’est dans cette perspective de construire « une intelligence stratégique » au centre de l’action de l’Etat que plusieurs sous-thèmes seront développés au cours de cette messe scientifique par un parterre des scientifiques dont les professeurs Célestin Musao, Raphaël Tshimanga, Bernard Lututala, Ntumba Lwaba et Michel Bisa.

Les organisateurs de la journée sont persuadés que les échanges et les recommandations issues de ce forum des hommes de science vont booster les connaissances et contribuer à assurer et à consolider la paix et la sécurité dans les pays qui couvrent le bassin du Congo.

Le Bassin du Congo, une source intarissable

Le Bassin du Congo est le deuxième plus grand bassin hydrographique au monde après celui de l’Amazonie. Il offre des opportunités en termes des solutions alternatives pour développer les stratégies d’adaptation aux impacts du changement climatique en Afrique.

Selon les données récentes, la RDC regorge seule 52% des eaux douces de toute l’Afrique, qui représentent 10% des eaux douces de toute l’humanité.

Cependant, cet écosystème longtemps considéré comme épargné des menaces du changement climatique, s’illustre aujourd’hui par une grande vulnérabilité due aux réalités climatiques actuelles très variées, mais aussi aux effets des activités menées par des populations.

Pour preuve, les chercheurs évoquent de récentes inondations dans le sous bassin du lac Tanganyika, de l’éruption volcanique dans le sous bassin du lac Kivu, et de la catastrophe environnementale due à la pollution des eaux de la rivière Tshikapa dans le sous bassin de la rivière Kasaï, dont la RDC a été victime au cours de l’année 2021.

ACP/ZNG/RNL/NKV/NIG/TKM/SGB/MNI

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