Kinshasa, 06 avril 2021 (ACP).- Le président de l’ONG « Alliance pour l’universalité des droits fondamentaux (AUDF) », Henri Wembolua, l’un des signataires de la récente Déclaration sur la situation des journalistes et défenseurs des droits humains en plein exercice de leur fonction, a plaidé mardi, lors d’un échange avec l’ ACP, en faveur du renforcement de la protection et de le sécurisation de ces acteurs sociaux pendant l’exercice de leur profession sur toute l’étendue du territoire national.
M. Wembolua qui a également sollicité l’appui de la présidence de la république et de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour faciliter cette tâche, a déploré des abus commis sur certains journalistes et défenseurs des droits de l’homme, les contraignant de vivre dans la clandestinité au motif des dénonciations des crimes.
Il a, pour illustrations, relevé notamment les cas des présumés assassins de Ngezayo, homme d’affaires du Nord-Kivu qui croupissent à la prison militaire de Ndolo sans être entendus, contrairement aux exigences constitutionnelles à ce propos, l’assassinat de Rossy Mukendi par un élément de la police alors qu’il marchait pacifiquement en compatibilité avec les lois du pays et le dossier de l’assassinat de Floribert Chebeya et la disparition de son chauffeur, Fidèle Bazana.
Toutes ces anomalies et tant d’autres ont été régulièrement dénoncées par des journalistes et des activistes de droits de l’homme qui sont réduits souvent au silence au lieu d’être considérés comme des partenaires dans la construction d’un Etat de droit dans ce pays tel que prôné par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a conclu ce juriste. ACP/