Goma, 08 novembre 2020(ACP).- Les ONG de défense des droits humains, en l’occurrence « Centre communautaire polyvalent » et « RCM », ont plaidé dernièrement pour la fermeture des débits de boissons fortement alcoolisées, des bistrots et des proxénètes, accusés d’exploitation sexuelle des filles mineures à Kanyaruchinya dans le groupement Kibati ainsi qu’au quartier Mugunga dans la commune de Karisimbi, au Nord-Kivu, a appris l’ACP des chefs de cette entité de base.
Cette option ressort d’une tribune d’expression populaire organisée par ces ONG de défense des droits de l’homme, à laquelle plus d’une centaine d’habitants du quartier ont pris part.
Selon les participants, la présence des filles mineures dans des bistrots à des heures tardives et parfois la nuit, serait à l’origine de la flambée des cas de criminalité dans ces coins jugés comme des foyers de l’insécurité et de kidnapping dans commune de Karisimbi.
Jouant à la défensive, ces filles mineures ont, pour leur part, rétorqué à toutes les reproches leur adressées en mettant en avant la faute des parents biologiques, et de logis. Elles ont invoqué, à cet effet, comme motif, la fuite de l’insécurité dans leurs milieux d’origine.
Ces allégations ont été balayées d’un revers de la main par les organisateurs de cette rencontre et sont allés plus loin, au point de proposer, par contre, la fermeture de ces maisons favorisant l’exploitation sexuelle des filles mineures à Kanyarushinya, et par ricochet, hébergeant des criminels.
ACP/CL/MPK