Kinshasa, 22 Novembre 2022 (ACP).- La promotion et le respect des droits de l’enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, a affirmé mardi le chargé de communication du Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER), Ambroise Bakajika.
« Ce plaidoyer vise à ce que la mise application des droits de l’enfant, notamment le droit à la protection, le droit à la santé, le droit au développement harmonieux, le droit à la culture et à l’éducation soient effectifs au niveau des institutions de la République », a-t-il fait savoir au cours d’un entretien avec la presse, dans le cadre de la journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année.
M. Bakajika, a indiqué en outre que, rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous les enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et la dignité.
« Un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger, il est aussi une personne qui a le droit d’être éduqué et soigné quelque soit l’endroit où il est né. Il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer », a-t-il martelé.
Pour le respect du droit humanitaire international
Le chargé de communication du REEJER, s’est dit préoccupé par les graves dommages causés aux enfants dans les attaques des terroristes des M23 sous couvert de l’armée rwandaise dans l’Est du Pays.
« Les combats entre les FARDC et les terroristes du M23 ont un impact dévastateur dans la vie des enfants qui se trouvent dans la partie Orientale de la RDC en particulier. Sur ce, J’appelle l’UNICEF et les Ongs partenaires de bien prendre soin de ces derniers », a-t-il déploré.
Il convient de signaler que la Journée mondiale de l’enfance a été créée en 1996 par le parlement français, dans le but de défendre et de promouvoir les droits des enfants dans le monde. ACP/Kayu/SGB/Thd