Kinshasa, 12 janvier 2024 (ACP).- La participation des femmes à la formulation, la planification et l’exécution des politiques environnementales est faible, alors même que la communauté internationale a reconnu qu’il ne peut y avoir de développement durable sans la pleine participation des femmes, a-t-on appris vendredi d’un communiqué. « Nous déplorons la faible participation des femmes aux questions liées à l’environnement cependant celles-ci ont un rôle important à jouer dans la préservation de l’environnement et des ressources naturelles ainsi que dans la promotion du développement durable », a-t-on lu. La source ajoute que : « La responsabilité principale de subvenir aux besoins du foyer pèse sur les femmes et celles-ci déterminent en grande partie les tendances de consommation. Ainsi les femmes ont un rôle fondamental à jouer dans l’adoption de mode de consommation, de gestion des ressources naturelles et de production durables et écologiquement rationnels ». « Parmi les 12 domaines critiques qui demandent des actions des gouvernements, de la communauté internationale et de la société civile, le Programme d’action, adopté par la quatrième Conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Beijing en 1995, souligne la nécessité de faire participer activement les femmes à tous les niveaux de prise des décisions concernant l’environnement et d’intégrer une perspective sexospécifique dans toutes les stratégies en faveur du développement durable » , a précisé le communiqué La même source a rappelé que la Commission de la condition de la femme des Nations Unies avait examiné la question des femmes et de l’environnement au cours de sa quarante et unième session, qui s’est tenue en 1997. Celle-ci a proposé de renforcer des actions en vue de promouvoir une participation active des femmes dans tous les niveaux de la gestion de l’environnement, notamment en inscrivant les programmes et politiques relatifs à l’environnement dans une perspective d’égalité entre les sexes. « Dans ses conclusions concertées, la Commission recommande des mesures en vue d’encourager l’intégration d’une perspective sexospécifique dans la recherche de l’impact des polluants et autres substances nocives, y compris leurs conséquences sur la santé reproductive des femmes et des hommes, et de favoriser la participation active des femmes dans l’élaboration et l’application des politiques environnementales visant à promouvoir et à protéger la santé, comme la détermination des critères relatifs à l’eau potable » , a conclu ce communiqué. ACP/