RDC : la jeunesse invitée à relever le défi du développement

Kinshasa, 20 juin 2024 (ACP).- La jeunesse de la République démocratique du Congo (RDC) a été invitée  à relever le défi du développement du pays en mettant en avant l’esprit de créativité, lors d’un atelier jeudi à Kinshasa.

« La débrouillardise est une volonté claire que caractérise la jeunesse congolaise. Nous devons à tout prix travailler pour le développement du pays. C’est pourquoi j’invite la jeunesse à capitaliser cet esprit de créativité pour le bien-être de la RDC », a déclaré Clément Dinda Beya, secrétaire général du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (Rheeg-RDC).

« La jeunesse congolaise est estimée à plus de 68% de la population générale. Plus de la moitié de la jeunesse a moins de 25 ans et les possibilités qui lui sont offertes, notamment l’éducation détermineront l’avenir du pays », a-t-il ajouté.

Selon M. Dinda, avec la gratuité de l’enseignement, l’Etat devient le plus grand entrepreneur qui a investi dans l’éducation des enfants.

« La RDC a donné aux jeunes la formation, la compétence et l’intelligence à travers l’éducation. Il est de notre devoir, en tant que jeunes, de réfléchir et de prendre notre avenir et celui du pays en privilégiant l’entrepreneuriat », a-t-il indiqué.

La RDC, a-t-il précisé, dépend fortement du secteur minier. A l’absence de diversification véritable, le pays demeure exposé aux variations des cours internationaux des matières premières. Cette baisse des cours a, notamment eu un impact significatif sur les finances publiques. Ce qui a entraîné le chômage et l’aliénation culturelle.

« Nous sommes les premières victimes du chômage. La délinquance juvénile et analphabétisme sont les quelques maux qui affectent nombre des jeunes dans le pays. Les problèmes de santé des jeunes sont peu nombreux, mais plutôt spectaculaires et de nature à susciter l’émotion, voire la compassion (mort violente, drogue, alcoolisme,  (…) », a indiqué M. Dinda, ajoutant que : « cet aspect spectaculaire et préoccupant est renforcé par la façon dont est perçu cet âge de la vie. Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, méprisent l’autorité, bavardent au lieu de travailler. Ils ont perdu beaucoup de valeurs Inculquées par nos ancêtres ».

Pour sa part, Mme Christine Baleya, une participante a souligné qu’: « il est temps que les jeunes cessent de dépendre des autres. Ils doivent, au contraire, prendre leur avenir en main. Une jeunesse consciente contribue au développement du pays ».

Cet atelier d’un jour avait pour objectif de sensibiliser et conscientiser la jeunesse pour l’amener à comprendre son rôle dans le développement du pays.

ACP/

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