Kinshasa, 7 février 2024 (ACP).- L’éducation des filles contribue à mettre fin aux mutilations génitales (MG) en République démocratique du Congo, a-t-on appris mercredi d’un communiqué d’une organisation internationale. « L’éducation des filles est l’un des domaines les plus critiques de l’autonomisation des femmes qui contribue certainement à mettre fin à des pratiques telles que les mutilations génitales qui ne profitent à personne », a-t-on lu dans un communiqué.
La même source indique que la Fondation « Merck plus qu’une mère », en collaboration avec les premières dames africaines, ont contribué à l’avenir de 425 filles en leur offrant des bourses pour poursuivre leurs études et en leur fournissant également des articles scolaires essentiels, grâce à leur programme « Eduquer Linda » dans de nombreux pays africains tels que la République Démocratique du Congo, Burundi, Malawi, Ghana, Gambie, Nigeria, Zambie, Zimbabwe, Namibie, Niger et plus encore ».
La Fondation, ensemble avec les premières dames africaines, lancent chaque année des prix du meilleur travail médiatique, du meilleur film, de la chanson et de la mode pour sensibiliser les filles aux questions sociales sensibles, notamment mettre fin aux MG et soutenir l’éducation des filles », note la source.
La même source souligne que les mutilations génitales constituent un problème grave profondément enraciné en Afrique, Asie et Amérique latine. Il est important de prendre des mesures immédiates et dénoncer cette pratique néfaste de longue date, car celle-ci prive les femmes et les filles de leur dignité, mettent en danger leur santé, leurs infligent des douleurs et des souffrances inutiles et imposent des complications durables, y compris l’infertilité, résultants des maladies infectieuses non traitées.
Créée en 2017 et célébrée le 6 février de chaque année, la Fondation Merck vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes et à faire progresser leur vie grâce à la science et à la technologie.
Leurs efforts sont principalement axés sur l’amélioration de l’accès à des solutions des soins de santé de qualité et équitables dans les communautés mal desservies, le renforcement des capacités de santé et de recherche scientifique et l’autonomisation des personnes en STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes, conclut la source. ACP/