Kinshasa, 27 mai 2025 (ACP).- Les actes de violences faites aux femmes de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) par des agresseurs rwandais et ses supplétifs du M23-AFC, ont été condamnés mardi à Kinshasa, dans un communiqué du Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (Cafco).
« Je condamne les dérives qui découlent de l’agression rwandaise dans l’Est du pays, notamment le lourd tribut que paie la femme de cette partie du pays, perdant famille et toute dignité humaine, car elle est utilisée comme arme de guerre », a déclaré Grâce Lula, directrice exécutive du Cafco, cité dans le communiqué.
Mme Lula a plaidé pour le retour de la paix dans la partie Est de la RDC face à la crise sécuritaire que connait le pays depuis plus de 30 ans, avant de déplorer la faible participation des femmes congolaises au processus de paix.
« Nous avons déploré la faible participation des femmes au processus de paix et avons partagé l’expérience des femmes congolaises pendant les assises de Sun City. Notre recommandation est que les femmes prennent part activement et effectivement au processus de paix en application de la R 1325 du Conseil de Sécurité des Nations unies », a-t-elle conclu.
Cette plate-forme des femmes de la société civile a été reçue lundi 26 mai 2025 à Kinshasa, par la mission de bons offices de l’Assemblée parlementaire francophone (APF). La délégation du Cafco a, par ailleurs, abordé la multiplicité des initiatives de paix sans suite favorable et le silence quasi coupable de la francophonie, ainsi que le ras-le-bol de la population face à cette crise qui perdure. Après Kinshasa, la mission de bons offices de l’APF se rendra à Kigali pour la même cause.
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