Kinshasa, 14 avril 2024(ACP).- La nomination de la Première ministre en République démocratique du Congo, constitue une interpellation pour les femmes congolaises à exceller en politique, a-t-on appris dimanche dans un entretien.
« Cette nomination de la Première ministre, en la personne de Mme Judith Suminwa Tuluka constitue une interpellation et une avancée majeure pour notre pays et pour l’Afrique, un message fort adressé à la femme congolaise quant à sa participation à la vie politique », a déclaré la Révérende Furah Ngongo, commissaire à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), chargée de la thématique Personne vivant avec handicap et autres catégories vulnérables. « Cette surprise agréable du Président de la République, Champion de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi justifie la continuité de sa vision à promouvoir la gent féminine dans les hautes fonctions d’Etat.
En 2019, nous avons vu la Première femme devenir Cheffe de l’Assemblée nationale, et aujourd’hui, nous célébrons la première femme à la tête du Gouvernement », a-t-elle ajouté.
« Ces cinq dernières années, notre pays a réalisé des progrès significatifs dans le domaine des droits de l’Homme en général, et des droits des femmes en particulier. Qui sait, peut-être la prochaine étape sera l’élection d’une femme à la présidence », a indiqué Mme Ngongo, avant de souhaiter un mandat fructueux à Mme Judith Suminwa Tuluka.
Elle a fait savoir que le taux de participation des femmes dans la gestion étatique à des niveaux élevées, connaît une augmentation remarquable depuis le début du régime du Président Tshisekedi. « C’est le cas notamment au sein du dernier gouvernement Sama Lukonde qui a compté 16 femmes sur les 57 membres, il en est de même des femmes gouverneures des provinces ainsi que la gouverneure de la Banque centrale du Congo », a renchéri Mme Ngongo.
En ce qui la concerne, Mme Judith Suminwa, avec une expression professionnelle et politique avancée, était au paravent ministre d’Etat en charge du Plan, jusqu’au moment de sa nomination en tant que Première ministre, a conclu la commissaire à la CNDH. ACP/