RDC : les femmes diplomates invitées à acquérir des connaissances numériques

Kinshasa, 20 avril 2023 (ACP).- Les femmes diplomates de la République démocratique du Congo(RDC), ont été invitées à acquérir des connaissances dans le domaine du numérique, lors d’une journée de réflexion sur les droits de la femme organisée mercredi à Kinshasa.

 « Je vous exhorte en tant que femmes œuvrant dans la diplomatie, à augmenter votre connaissance dans le numérique en vue d’acquérir des compétences nécessaires qui va vous propulser dans le monde professionnel », a déclaré la ministre du Genre, famille et enfant, Mireille Masangu, à l’occasion de la clôture des activités du mois de mars dédié à la femme.

 Elle a, à cette occasion, encouragé ces dernières à ne pas utiliser la nouvelle technologie dans cet élan de pervers, mais plutôt à capitaliser tous les aspects positifs liés à son bon usage pour le développement de la RDC.

 «  Le monde vit aujourd’hui à l’aide numérique qui se retrouve dans tout le domaine de la vie. Il a un impact positif et né- gatif sur les activités humaines car, il est utilisé aussi bien par les criminels pour faire prospérer leurs activités », a-t-elle expliqué.

Selon le rapport de l’Union internationale de télécommunication de 2021, seules 19% des femmes ont accès au numérique contre 31% des hommes en RDC. Ce qui constitue selon elle, l’une des causes de cette facture qui serait à la base du manque de connaissance en matière d’outil numérique.

Intervenant dans le même ordre d’idée, Mme Carine Kenabetu, point focal genre au secrétariat général aux Affaires étrangères, a exhorté ses paires à l’utilisation du numérique afin de se mettre au même diapason que son collègue homme.

Pour y parvenir, il faudra renforcer leurs capacités dans le numérique et sur l›utilisation des outils informatiques, améliorer les conditions des agents et cadres des affaires étrangères et francophones et leurs faire participer aux différentes formations à l›étranger. Pour sa part, le secrétaire général aux affaires étrangères, Dr Daniel Mwananzambi, a plaidé en faveur des femmes pour l’amélioration de leurs conditions de vie globale en apportant un espace approprié pour l’exercice de leurs expériences.

 « La journée internationale des droits de la femme est arrivée à cristalliser le mois de mars àtraversla date du 8 comme étant, une journée des politiques internationales avec des actions régionales, nationales, locales et ministérieles. Les actions doivent être déployées et développées à toutes les échelles; cela pour améliorer les conditions de femme dans tous les domaines de la vie », a-t-il souligné.

 A cet effet, il a soutenu que malgré les acquis, « nous devons toujours rester disposer à œuvrer ensemble hommes et femmes, de manière que nous puissions améliorer le quotidien professionnel et socia »’.

«  La commémoration de la journée du 08 mars que nous clôturons aujourd’hui, prendra alors une nouvelle dimension dans la promotion et la protection des droits de la femme et manière de réflexion sur le progrès à remplir dont le but est de célébrer les actes du courage et des actions posées par les femmes qui ont joué le rôle extraordinaire dans l’histoire », a expliqué Mme Fifiane Biloko, directeur chef de service et point focal genre au secrétariat général à la coopération.

 Elle a, par ailleurs, souligné que cette journée du 8 mars est célébrer dans le but non seulement pour louer les efforts fournis, mais aussi réfléchir sur les inégalités sociales dont la femme est victime vis-à-vis de l’ homme sur le plan familial, professionnel, culturel et sexuelle.

 Cette activité a été organisée par le comité genre du ministère des Affaires étrangères. Elle avait comme thème  : «  la femme diplomate face aux enjeux du numérique pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme et de la jeune fille  ». ACP/

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